Le satellite européen Planck donne aux scientifiques une ″constante de Hubble″ inférieure à celle mesurée grâce au télescope... Un écart qui pourrait contraindre à changer la proportion d'énergie sombre.

Un petit instrument installé au pôle Sud vient-il de déceler la signature tant recherchée de l'inflation cosmologique, l'expansion explosive qu'a connue l'univers à son tout début ? Qu'il s'agisse de vérifier la découverte ou d'explorer ses conséquences, tous les cosmologistes sont sur le pont.

Les particules nées du Big Bang, n'avaient pas de masse apprenons-nous. C'est une particule différente des autres, le boson de Higgs, ou boson H, qui leur aurait donné une masse, en permettant ainsi, qu'un peu plus tard se constitue... notre Univers qui, sans ce boson, n'existerait pas ! C'est ce que deux expériences, ATLAS et CMS viennent de découvrir au CERN. Qu'est-ce que cela signifie ?

Notre Univers ne serait pas né avec le Big Bang : un univers préexistant se serait effondré sur lui-même, avant de rebondir et d'entrer de nouveau en expansion. C'est ce que suggèrent certaines propriétés de la théorie de la gravitation quantique à boucles

En mesurant avec une précision inégalée les fluctuations de température et la polarisation du fond diffus cosmologique, le satellite Planck permettra de dresser un tableau précis des premiers instants et du contenu de l'Univers

L'accélération apparente de l'expansion cosmique pourrait s'expliquer naturellement si l'Univers n'est pas homogène à grande échelle et si notre galaxie se situe dans une région vide

L'inflation, cette fugace et phénoménale dilatation de l'Univers survenu juste après le big bang, c'est eux ! Alexei Starobinsky, Andrei Linde et Alan Guth, réunis à Oslo pour recevoir le prix Kavli, reviennent sur la naissance de cette théorie originale et en défendent la solidité au regard des plus récentes observations.

Aux confins du système solaire, deux sondes subissent une force inexpliquée. De quoi semer la zizanie chez les physiciens

La physique du XXe siècle permet d'aborder scientifiquement la question du commencement de l'univers. L'idée d'un univers statique, défendue par Albert Einstein, sera rejetée par un Russe, Alexandre Friedmann, et un Belge, Georges Lemaître, au profit d'un univers dynamique, c'est-à-dire historique.

L'espace le plus lointain, donc le plus reculé dans le temps, est une mine d'informations pour les cosmologistes et les astrophysiciens. Ces derniers mois, les résultats de deux grandes "expériences", IceCube et Planck, viennent encore de le démontrer