Moody's et les autres agences ont alimenté le boom du crédit immobilier aux Etats-Unis en collaborant à la conception même des obligations hypothécaires dont elles devaient ensuite évaluer le risque.

Des centaines de milliers d'accédants à la propriété ne peuvent plus payer leurs traites à des sociétés de crédit immobilier particulièrement rapaces. Comme Countrywide.

Aux Etats-Unis, nombre d'organismes accordent des prêts immobiliers à haut risque à des familles modestes. Sans problèmes particuliers

Aux Etats-Unis, la crise du crédit contraint les classes moyennes et les patrons de PME à s'adresser aux monts-de-piété pour trouver du cash

Fannie Mae et Freddie Mac, les deux géantes américaines du refinancement hypothécaire, ont été placées sous la tutelle de l'Etat. Et elles ne sont pas près de s'en libérer.

Devant la multiplication des expulsions, la mobilisation prend de l'ampleur. Une association amène notamment les banques à renégocier les conditions de leurs prêts avec les petits propriétaires en difficulté.

Les Américains dont la maison fait l'objet d'une procédure de saisie sont de plus en plus nombreux à cesser de payer leurs traites.

Pour tirer la morale de l'histoire des Subprimes, le bien-penser conduit à rechercher du côté des mathématiciens de la finance et des économistes. La plupart d'entre eux pensent qu'un produit trouvera toujours acheteur. Or, lorsque la confiance disparaît, plus personne n'achète ou ne prête.