Alors que les Américains n'ont jamais été aussi friands de stupéfiants, la criminalité tombe à des niveaux historiquement bas.

Les meurtres à l'arme blanche sont en hausse dans la capitale britannique. Les réseaux sociaux exacerbent les rivalités entre gangs.

Scènes de lynchage, adolescents tués à coups de couteau : depuis le début de l'année, les règlements de comptes entre bandes se sont multipliés en région parisienne. Pourquoi ? Pour pas grand-chose, comme en témoigne l'histoire du "repenti" Déodat Babingui, longtemps membre de la Def Mafia, l'une des bandes les plus redoutées des deux dernières décennies. A 33 ans, converti au christianisme évangélique après deux séjours en prison, l'homme raconte son passé tourmenté, qui vient encore, quinze ans plus tard, le hanter.

Si l’avocat des policiers brûlés dans l’Essonne en 2016 dénonce « un naufrage judiciaire », la défense pointe les falsifications de l’enquête. Au moins huit jeunes ont fait de la détention provisoire à tort.

Alors que l’insécurité semble redevenir un enjeu électoral, un retour sur l’élection de 2002 montre que la gauche n’a pas péché par « angélisme », mais qu’elle n’a pas su répondre aux demandes sociales de ses électeurs.

Après la mort de George Floyd et les manifestations Black Lives Matter, de nombreuses villes américaines s’étaient engagées à réduire les ressources allouées aux forces de l’ordre. Un an plus tard, les budgets de la police augmentent à nouveau, poussés par la hausse de la criminalité.