Avec "Les Promesses de l'ombre", film de gangsters londonien, David Cronenberg et Viggo Mortensen poursuivent leur fascinante collaboration entamée avec "A History of Violence".

"Frissons", "La Mouche", "eXistenZ", "Spider", "History of Violence" : l'oeuvre de David Cronenberg conjugue variété des formes et cohérence du propos...

David Cronenberg, le Yves Saint Laurent du cinéma bizarre, prépare un film sur la psychanalyse dans lequel Vincent Cassel incarnera un nouveau rôle de perturbateur. Entretien.

Dans "Les Promesses de l'ombre", David Cronenberg semble creuser le sillon inauguré avec "A History Of Violence" (05) en opérant dans un genre - le film de gangster - plus ancré dans la réalité. Mais au-delà des apparences, le réalisateur reste fidèle à son style.

David Cronenberg fait partie de ces cinéastes qui, tout en restant fidèles à leurs thèmes et leurs obsessions (en l'occurrence la violence physique ou mentale, la force des pulsions, l'énergie de la transgression), paraissent explorer, à chaque oeuvre, des voies nouvelles, des expériences de cinéma pour eux inédites. Il nous propose aujourd'hui un film qui met en scène les inventeurs de la psychanalyse.

C'est toujours un plaisir de rencontrer David Cronenberg qui analyse ses films avec la même précision dont faisait preuve le scalpel dans les mains des jumeaux chirurgiens de "Faux-Semblants". La personnalité du cinéaste est si forte, son univers si aisément reconnaissable, que l'on ne mesure pas assez l'étonnante variété de ses films qui explique en partie les polémiques et les différences d'opinion qu'ils suscitent. Cronenberg, en effet, ne cesse de provoquer, de dérouter, mais sur un fond de conviction profonde, d'engagement ardent.

Tourné à Londres et à Toronto, "Spider", le dernier film de David Cronenberg, raconte le parcours d'un schizophrène. Ralph Fiennes s'y est investi comme si c'était le rôle de sa carrière.

Rencontre avec le grand David Cronenberg, qui signe un premier roman réussi, "Consumés". Où l'on retrouve ses thèmes, sexualité, chirurgie, technologie, cannibalisme...

Avec "Spider" (en français : araignée), le réalisateur de "La Mouche" nous piège à nouveau dans la toile des faux-semblants.