Avec Raul à la manoeuvre, le régime cherche à redresser l'économie et à desserrer l'étau extérieur. En Floride, certains exilés se préparent déjà à un éventuel rapprochement avec leur île. Une fois Bush parti ?

Révolution. Le régime de Raul Castro, au bord de l'asphyxie, licencie 1,3 million de fonctionnaires.

Le frère du Lider Maxima est désormais le seul maître à bord. Son ambition ? ″Actualiser″ le castrisme.

Tandis que leur vieux dictateur s'apprête à souffler ses 80 bougies, les Cubains ne savent toujours pas de quoi leur avenir sera fait. L'aide économique prodiguée par le Venezuela de Hugo Chavez rend la vie quotidienne moins difficile, mais la répression politique a tendance à s'aggraver.

Hospitalisé le 31 juillet 2006, Fidel Castro a confié les rênes du pays à son frère Raul. Bref, le pouvoir n'a jamais été vacant, l'ordre socialiste règne et la bataille idéologique se poursuit.

Le lider maximo préparait sa succession depuis des mois. Notamment en relançant la "Bataille des idées", une sorte de révolution culturelle destinée à faire perdurer les idéaux de son régimes.

Est-ce un signe réel de changement ? Raul Castro, chef de l'Etat par intérim, a invité les Cubains à organiser des débats sur les changements à venir. Les critiques du système fusent, ce qui n'est pas habituel...

L'île est suspendue à la décision que prendra le Parlement le 24 février 2008 concernant Fidel Castro. On y verra un peu plus clair, estime l'auteur de polars Leonardo Padura.

Raul Castro a succédé sans surprise à son frère Fidel à la tête du pays, le dimanche 24 février 2008.

Dans son discours du 26 juillet, date symbole pour le régime, le président a rendu hommage à son frère et a semble-t-il tourné le dos à la politique d'ouverture qui était attendue par une majorité de Cubains.

Un groupe d'anciens dirigeants communistes, militaires et diplomates vient de rendre public un document dans lequel ceux-ci demandent la mise en place d'un socialisme participatif et démocratique. Une première