Les récents développements de la médecine complexifient les questions liées à la fin de vie. Le prolongement de l'existence sous des formes davantage dépendantes fait naître de nouvelles questions éthiques. Il importe de sortir d'une vision utilitariste de l'existence au profit d'une perspective plus sensible à la vulnérabilité des patients et à la relation de confiance. La démarche palliative doit ainsi s'intégrer à la formation de l'ensemble des professionnels de santé.

Puzzle. C’est le premier mot qui vient à l’esprit à la lecture du dossier que "La Recherche" a tenu à consacrer à cette « maladie du siècle », comme la nomme le professeur Bruno Dubois, l’un des meilleurs connaisseurs de la maladie d’Alzheimer. Nous tenons d’ailleurs à remercier ici le neurologue de l’entretien approfondi qu’il a accordé à notre journaliste spécialisé Mathias Germain. Car, en cinq pages seulement, l’exercice d’explicitation du puzzle évoqué ci-dessus relevait de la gageure. Au sens originel du terme anglais, le puzzle est une énigme.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA), communément appelée « maladie de Charcot », est une maladie grave caractérisée par une dégénérescence de neurones moteurs - responsables de la contraction des muscles - qui mène à une paralysie progressive à l'issue fatale. Elle touche entre 5 000 et 7000 personnes en France, et on dénombre près de 1 000 nouveaux cas par an. À l'heure actuelle, aucun traitement n'est en mesure de la guérir, mais les chercheurs de l'université Northeastern, à Boston, viennent de mettre au point une molécule qui semble prometteuse.

Quand une personne fait du sport, son corps produit des molécules qui protègent son cerveau contre le déclin cognitif. D'où l'idée de les injecter un jour aux personnes inactives...

Un médicament qui ralentit le déclin cognitif a - enfin ! - été autorisé aux États-Unis. Et un second pourrait bien suivre. Ces nouvelles molécules ouvrent la voie à des prises en charge de plus en plus précoces.

Multi-récompensée, cette chercheuse Inserm, pionnière de la thérapie génique a une obsession : parvenir à traiter les maladies neurodégénératives, telle celle d'Alzheimer.

Même si vous êtes nul(le) en maths, vous reconnaissez un 2 ou un 8... Ce n'est pas le cas d'un ingénieur qui, depuis dix ans, voit les chiffres comme des gribouillis. Une énigme que les spécialistes tentent de déchiffrer.