Avez-vous lu Philippe Descola ? Qu'en avez-vous compris ? ″Par-delà nature et culture″, ce classique encore récent vient-il réellement caresser notre culture écologiste dans le sens du poil ?

Titulaire de la chaire d'anthropologie sociale au Collège de France, successeur de Françoise Héritier et Claude Lévi-Strauss, il a passé sa vie à s'étonner du « scandale logique » que sont les Indiens d'Amazonie.

Dans son dernier ouvrage, l'anthropologue remet en question la centralité du partage entre nature et culture et montre qu'on peut distinguer quatre conceptions du monde - l'animisme, le totémisme, l'analogisme et le naturalisme.

Enfin un grand livre d'ethnologie ! Avec "Les Lances du crépuscule", Philippe Descola explore les étranges et fascinantes pratiques des guerriers et chamans de haute Amazonie que la "civilisation" n'a pas encore soumis.

Le successeur de Claude Lévi-Strauss au Collège de France raconte son aventure ethnologique auprès des Indiens d'Amérique du Sud et ce qu'ils ont à nous apprendre.

Penser dans une même mosaïque structurale, et par-delà nature et culture, l'unité et la diversité des appartenances humaines au monde, telle est l'ambition de la somme anthropologique que nous livre aujourd'hui Philippe Descola.

Pour Philippe Descola, l'opposition entre nature et culture ne fait plus sens. Il remet ainsi en jeu les fondamentaux de l'anthropologie culturelle.

Figure marquante de l'anthropologie contemporaine, successeur de Claude Lévi-Strauss, penseur cosmopolite et écologiste, Philippe Descola nous invite à " décoloniser la pensée ", renouer avec les " non-humains " et " refaire société élargie ". Dialogue avec un savant indigné et terre-à-terre.