Sous prétexte de ne pas effrayer les marchés, Michel Barnier entend poursuivre le serrage de vis budgétaire de ses prédécesseurs. Pour l'économiste Jézabel Couppey-Soubeyran, l'idée qu'il n'y aurait qu'une politique possible nous mène dans le mur.

Pour diminuer le déficit public et stabiliser la dette du pays, les écueils sont nombreux. Le Conseil d'analyse économique ouvre des pistes pour les contourner. Données chiffrées. Graphiques.

Le Covid a chamboulé votre vision du déficit et de la dette ? Vous n’avez encore rien vu. Figure de proue de la théorie monétaire moderne, Stephanie Kelton, professeure d’économie à l’université Stony Brook, prétend exposer une "révolution copernicienne" dans son livre "Le mythe du déficit. La théorie moderne de la monnaie et la naissance de l’économie du peuple" (Les Liens qui libèrent, 2021). Best-seller aux Etats-Unis, cet ouvrage, paru en France cette semaine, ne manquera pas d’alimenter le débat, déjà bien animé sur ce sujet de ce côté-ci de l’Atlantique.

En 2023, la dette française a dépassé les 3 000 milliards d'euros. Si la somme est colossale, le phénomène, lui, est ancien. Avec quels subterfuges a-t-on tenté de se débarrasser d'une dette devenue incontrôlable? Le passé pourrait nous renseigner sur notre proche avenir.

Les velléités de "justice fiscale" de Michel Barnier lui ont attiré des menaces de censure, même au sein de sa nouvelle coalition. Ces cris d'orfraie cachent des positions plus conciliantes en coulisse, mais aussi une réticence à désigner les perdants du rétablissement des comptes publics. L'analyse se conclut par l'article intitulé "Ces bons filons pour Bercy"

La France est au pied du mur. Evasif sur la réduction des dépenses, le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé des hausses d'impôts. Peu y échapperont. Sommaire. Le retour du délire fiscal. François Facchini : "C'est le discours d'une droite faible". Dette : un scandale français. Ce qui attend la France à Bruxelles. Travailler plus, payer moins d'impôts. La prise de conscience des Français.

Le gouvernement de Michel Barnier fait face à un mur : le déficit, annoncé initialement à 4,4 %, dépassera les 6 % en 2024. Le précédent exécutif a-t-il caché la vérité aux Français ? Enquête sur les causes, fiscales et politiques, d'une longue dérive.

Avec son budget pour 2025, le gouvernement brise un tabou de la macronie en créant un nouvel impôt, concentré sur les foyers les plus riches. Mais cette nouvelle taxation devrait sérieusement manquer d'efficacité.

Insincérité ou cécité ? Tandis que les débats pour la loi de finances 2025 ont débuté à l'Assemblée, on peut légitimement se demander comment nous en sommes arrivés à un tel gouffre dans les comptes publics.

Le scénario de réduction du déficit public envisagé par le gouvernement dans son projet de loi de finances est jugé trop optimiste par les économistes, car l'austérité risque de peser sur l'activité. Détails. Quelques données chiffrées.

Une ardoise de plus de 2 000 milliards d'euros, c'est grave docteur ? Pas si simple. Les taux d'intérêt sont à 0 % - voire négatifs ! L'Etat français doit en profiter pour investir, à condition de le faire pour le bien commun.

Face au gouffre de la dette et à l'explosion du déficit public, le gouvernement Barnier, sans majorité, est contraint à un numéro d'équilibriste pour doter le pays d'un budget. Comment y parvenir sans freiner la croissance et accroître les inégalités? Une chose est sûre: les Français paieront bien la facture... Sommaire. Qui va (vraiment) payer. Gabriel Zucman, Olivier Blanchard : quel est le problème avec la dette ? La vieille angoisse de la banqueroute.