La région Nord-Pas-de-Calais a fait appel à l'expertise du très réputé économiste américain Jeremy Rifkin pour engager un processus de transition énergétique.

Le point sur la solution que représenterait l'économie circulaire pour réconcilier profit et préservation de l'environnement. En opposition à l'économie linéaire qui consiste à extraire, fabriquer, consommer et jeter, l'économie circulaire vise à transformer les déchets en matières premières réutilisées pour la conception de produit. Mais, malgré quelques démonstrations convaincantes, révolutionner les modes de fabrication et de consommation n'est pas facile et la mise en place d'un éco-système autour de l'entreprise est complexe.

Essor, dans le monde, du concept de la bio-économie qui consiste à ″ouvrir l'économie sur la biosphère″, en d'autres termes à intégrer dans le calcul le fait que le système économique est un sous-système du monde vivant et de son environnement, dont il doit prendre en compte la finitude et les capacités de régénération. Une approche en lien avec l'émergence des biotechnologies qui pourraient, d'ici quelques années, remplacer la référence au développement durable dans le discours des entreprises qui cherchent à soigner leur image ″eco-friendly″.

Les biotechnologies ont pris leur essor à la suite des découvertes spectaculaires de ces cinquante dernières années sur le vivant. Les avancées scientifiques majeures des décennies 1990 et 2000 ont été particulièrement déterminantes dans l'influence de ces technologies sur l'économie. La bioéconomie regroupe les applications des biotechnologies dans trois grands secteurs : l'agriculture, la santé et l'industrie.

Eclairage de Pascal Canfin, qui s'exprime début 2015 en tant qu'expert du think tank américain World Ressources Institute (WRI), sur l'impact de la question environnementale sur les marchés financiers. Selon lui, il convient de rendre dangereux les investissements sur les énergies fossiles, d'encourager la décarbonisation des investissements via des indicateurs boursiers adéquats. Il souligne également qu'il faut se prémunir contre les bulles spéculatives sur les énergies renouvelables en associant les banques centrales.

La forte croissance de l'économie mondiale qui a précédé la crise financière de 2008 s'est accompagnée d'une hausse considérable de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le monde peut désormais s'attendre - si rien n'est entrepris rapidement pour inverser la tendance - à une augmentation du nombre de catastrophes naturelles induisant des coûts économiques et humains de plus en plus importants. Le changement climatique ne doit désormais plus être considéré comme une externalité au processus de production.

L'économie américaine est aujourd'hui, selon Robert Gordon, l'un des économistes américains défendant ardemment le concept de "stagnation séculaire" malmenée par six "vents contraires" : le vieillissement de la population et l'allongement de l'espérance de vie, le creusement des inégalités, le coût de la mondialisation (délocalisations, pression à la baisse des salaires au Nord, affaiblissement de la productivité, etc.), un système éducatif moins performant, les contraintes environnementales, et le niveau élevé de l'endettement public.

L'aide publique au développement constitue un outil indispensable pour les pays les moins avancés en quête de croissance. Cette forme d'aide doit aujourd'hui faire face à des défis importants, tant en termes d'efficacité qu'en termes de volume. Pourtant, si on veut réaliser les objectifs de développement durable d'ici à 2030, les besoins de financement sont tels qu'ils nécessiteront la mobilisation de toutes les ressources, publiques et privées, traditionnelles et nouvelles.

La « conversion écologique » à laquelle appelle le pape François n'est pas sans résonance avec les Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par les Nations unies. Mais sa « réforme » est plus radicale. Elle s'appuie sur une vision théologique et politique qui va à l'encontre du « système » technocratique néolibéral.