La circulaire du 31 mai 2011 a nui aux étudiants étrangers, aux entreprises françaises et l'enseignement supérieur.

Cursus centré sur la gestion et le management, le MBA est un diplôme de niveau bac+ 5. Conçus initialement pour booster la carrière des cadres et accélérer les reconversions professionnelles, certains MBA sont ouverts à de jeunes diplômés.

Les entreprises ne font pas un sort enviable aux chercheurs et à leur élite, les docteurs.

Opportunités de carrière intéressantes offertes par les start-ups et PME innovantes françaises pour les jeunes talents. Louées pour leur dynamisme, leur organigramme indécis et leurs idées à revendre, ces petites structures peuvent plaire aux jeunes diplômés. Mais elles ont encore du mal à recruter les bons profils, souvent pénalisées par un manque de visibilité et des rémunérations moindres que dans les grands groupes. Si les meilleurs élèves s'y font donc rares, les cabinets de recrutement tentent de répondre à cette pénurie.

Les entreprises s'arrachent les diplômés de ces formations qui complètent un parcours généraliste.

Des formations assurent à leurs diplômés une insertion immédiate en entreprise à des salaires d'embauche supérieurs à 2800 euros par mois.

L'EAC, l'ICART et l'IESA jouent habilement sur l'ambiguïté entre master et mastère et sur la distinction peu identifiée entre des diplômes reconnus par des ministères différents.

Aux uns, l'université offre d'excellents cursus menant à d'excellents emplois. Aux autres, souvent victimes de la sélection par les maths, des parchemins défavorisés. Conseils pour mieux profiter de la fac.

L'ancien recteur et membre du Haut conseil de l'Education, Christian Forestier, s'inscrit en défense de la poursuite d'études dans le supérieur, qu'il juge attaquée.