Point sur la dématérialisation des marchés publics et des appels d'offres en France, à l'occasion de l'arrivée au 1er janvier 2012 d'une réglementation obligeant les acheteurs publics à accepter les offres transmises par voie électronique. Si les administrations se disent prêtes, les entreprises semblent peu enclines à profiter de la nouvelle législation. En cause : le manque d'information, la question de la signature électronique et les flous entourant l'accès aux appels d'offre.

Place croissante, dans les entreprises françaises, de la numérisation des bons de commande, alors que la technologie utilisée assure une sécurité des informations transmises bien supérieure à celle des bons papiers (risques d'erreurs de saisie, suivi aléatoire, manque de visibilité, lenteur du traitement...). Une infaillibilité qui, couplée à une rapidité de transmission des données inégalée, permet aux sociétés utilisatrices de réaliser de vrais gains de productivité.

Méfiance de certaines entreprises françaises face à la dématérialisation des dossiers papier importants, rendant les documents plus facilement modifiables. Si la valeur légale de ces archives électroniques est reconnue, elles doivent pour cela répondre à des exigences d'imputabilité, d'intégrité, de traçabilité et d'authenticité. C'est dans ce contexte que des prestataires répondent aujourd'hui à ce besoin des entreprises, et proposent différentes solutions pour que les documents conservent ou acquièrent valeur de preuve.