Ecran noir, disque dur bloqué... Le seul moyen de retrouver ses données informatiques ? Payer. Ces prises d'otages numériques se multiplient. L'arme utilisée par les pirates s'appelle rançongiciel, ou virus racketteur.

Changer de logiciel, oui. Perdre ses données, non ! C'est tout l'enjeu de la reprise de données, un phase cruciale d'un projet de réinformatisation.

Analyse des enjeux de la valorisation des données publiques face à l'essor, en France, de l'open data, qui promeut la notion de données publiques rendues disponibles au plus grand nombre afin que chacun puisse en faire ce qu'il souhaite. Méthodologiquement, ouvrir des données suppose de s'attacher, en amont, au contexte de leur récupération. Un certain nombre de conditions s'imposent alors aux producteurs et réutilisateurs de données : interopérabilité ; traçabilité ; exhaustivité.

Vous achetez du Nutella au supermarché ? Vous augmentez le chauffage en hiver ? Vous payez vos factures de téléphone via votre appli bancaire ? Vous faites une radio de votre genou après un accident de ski ? Vous postez vos photos de vacances sur Facebook ? Tous ces comportements anodins laissent des traces. Chaque jour, sans le savoir, nous semons nos données. Et il y a toujours quelqu'un pour les ramasser... et les exploiter.

Cabossé, brisé, brûlé, trempé ou même moisi, votre disque dur n'est pas forcément perdu. En fonction du type de panne, les spécialistes font des miracles. De vrais archéologues du numérique !

Les experts en informatique judiciaire recherchent des éléments significatifs dans les mémoires de dispositifs électroniques variés : ordinateurs, téléphones portables, routeurs de réseaux, etc. Pour ce faire, ils ont développé des techniques élaborées, visant par exemple à reconstituer des fichiers partiellement effacés ou à détecter des photos retouchées. Les défis auxquels ils sont confrontés s'accroissent avec l'augmentation de la quantité de données et la diversification des matériels et des logiciels.

Les livres consacrés au moteur de recherche Google se suivent mais ne se ressemblent pas. L'ouvrage de la philosophe Barbara Cassin a le mérite de diviser les opinions.