L’histoire peut-elle donner raison par elle-même à un mouvement politique ? Nous sommes fondés à nous poser la question, aujourd’hui plus qu’hier encore, au sujet de l’écologisme, puisque, en apparence au moins, les transformations de la planète, du vivant et du climat plaident d’elles-mêmes pour une réponse écologique. Ce serait en quelque sorte le monde lui-même qui appellerait à sa protection, la conjoncture matérielle, sociale et économique qui fournirait à la simple intuition le geste critique approprié.

Un article récent dans la "Revue du crieur", lancée il y a deux ans par Médiapart et La Découverte, range "Limite", la revue d’écologie intégrale créée à peu près en même temps, parmi «les droites dures [qui] investissent la défense de la nature». On retrouve ainsi, de facto, la revue animée par de jeunes «décroissants» catholiques en mauvaise compagnie, celle de groupuscules, de publications, de sites et de personnages très à droite – certains sont même qualifiés de « néofascistes » –, qui reprennent à leur compte la critique de la catastrophe environnementale.

Alors que, dans les années 1930, un conservatisme vert se développe dans le courant de la droite pétainiste, d’autres mouvements de pensée proches de l’écologie émergent en s’opposant au fascisme. Parmi eux, le personnalisme bordelais, dit « personnalisme gascon ». Jacques Ellul et Bernard Charbonneau, ses deux représentants, écriront le premier manifeste radical d’écologie politique.

Dernier volet d'une trilogie sur les racines philosophiques et politiques de la crise climatique, "la Cité écologique" défend l'éco-républicanisme.

Il n’y a pas que le macronisme ! Gaullo-communisme, péronisme, écologisme et même fascisme... d’autres ont tenté de dépasser le clivage qui organise le paysage politique depuis 1789.

Déforestation, OGM, nucléaire, climat... Dans "Les écolos nous mentent !" (Albin Michel), l'ingénieur agronome Jean de Kervasdoué recense les idées reçues de l'écologie et tord le cou au catastrophisme ambiant.

Les gauches et les écologistes ont le devoir de ne pas manquer le rendez-vous de 2022. Avec un Rassemblement national susceptible d’accéder au pouvoir, une digue républicaine craquelée, une politique macroniste dévastatrice au niveau tant social qu’écologique et sociétal, sans parler de la crise sanitaire dont les répercussions s’annoncent dramatiques, les enjeux sont immenses. Dès lors, rien ne justifie les querelles de boutiques et les chicayas génératrices de divisions stériles et d’impuissance. Sommaire. Quand le Nord montre la voie. EELV, au centre du jeu.

Depuis quelques années, et surtout les dernières élections municipales, le grand public a découvert la présence de chrétiens dans le parti vert français. Passée sous le radar de la plupart des enquêtes, peu médiatisée et contre-intuitive à bien des égards, elle s’inscrit pourtant dans l’histoire longue des Verts. L’attention portée aux histoires familiales des militants, à leurs socialisations primaires ainsi qu’à la diversité de leurs engagements permet de révéler cette présence et la relation chaotique mais ténue qui unit les chrétiens verts et leurs Eglises.

Neuf mois déjà qu'ils sont à la tête de leur ville, à l'exception d'Eric Piolle, à Grenoble, qui rempile. Trop tôt pour dresser un bilan, mais les polémiques qu'ils déclenchent laissent circonspect. Sommaire. Lyon, sous le vernis vert. Grenoble, une gestion éco-illogique. Tours, Annecy, Besançon : ça ne chauffe pas que dans les grandes villes. Strasbourg, des verts et surtout des pas mûrs. Bordeaux, une sobriété pas facile à avaler. Travaux publics, l'arbre qui cache la pelleteuse. Eau, quand les verts boivent la tasse.

Les actions de mobilisation pour la défense de l’environnement se multiplient en France : occupation du parvis de la Défense puis du pont Sully, d’un centre commercial et de la place du Châtelet à Paris, décrochages de portraits du président de la République sur tout le territoire figurent parmi les actions les plus spectaculaires. Ces nouvelles formes de militantisme écologiste se développent sous la forme de mouvements de désobéissance civile et en appellent au droit comme instrument d’action.

Sujet sociétal central en 2021, l'écologie a pendant longtemps été négligée par les hommes. Pourtant, certains "prophètes" avaient déjà alerté sur son importance il y a des décennies voire des siècles. Mais à l'époque, leur parole avait été ignorée et parfois même moquée par une société qui se montrait de plus en plus productiviste. Désormais, voilà ces penseurs, qu'ils soient philosophes, économistes, scientifiques ou artistes, réhabilités. Sommaire. Deux siècles pour sortir du déni. Les philosophes. Les économistes. Les scientifiques. Les artistes. Les militants.