Quels changements souhaitons-nous dans nos modes de vie ? Telle est la question posée. Pour le savoir, allons d'abord à Dubaï, à Cleveland et en Islande. Et voyons, comme le dit Einar Mar Gundmundsson, si nous acceptons encore d'être des serviteurs gras ou des esclaves. Ou si nous voulons devenir autres.

Le 2 avril 2009, les dirigeants des vingt grands pays se réunissent à Londres pour tenter d'enrayer la plus grave crise que le monde ait connue depuis 1930. Juste avant ce G20, bien des divergences subsistaient. Notamment entre Européens et Anglo-Saxons, ou entre Nord et Sud... Et si le vrai débat se situait au niveau d'un G2, entre Chine et Etats-Unis ?

En donnant toute leur place aux grandes puissances émergentes, le sommet de Londres a pris acte de la nouvelle réalité géopolitique de la planète. Ce n'est pas le moindre de ses succès.

De nouveaux centres d'analyse s'efforcent d'appeler les autorités à changer de cap et à préparer l'après-pétrole. Pour l'instant, la rente énergétique tue dans l'oeuf tout projet de réforme.

A quoi servent (vraiment) les économistes ? La question, en cette période de défiance généralisée, taraude nos contemporains. Daniel Cohen, professeur à l'Ecole normale supérieure et directeur du Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap), est bien placé pour y répondre. Figure brillante de sa génération, il s'est beaucoup interrogé sur le rôle de ses pairs, leurs avancées, mais aussi leurs illusions ou leurs impasses, sur lesquelles la crise a jeté une lumière crue. Ni excuse ni esquive : la profession, selon lui, doit se repenser pour retrouver sa légitimité.

Aux Etats-Unis, David Graeber se dit « grillé » dans le monde universitaire, en raison de ses convictions anarchistes et de son rôle majeur dans le mouvement Occupy Wall Street. Mais ce brillant anthropologue de 52 ans, élevé à New York par une travailleuse du textile et un père ouvrier dans le secteur de l'imprimerie, parti en 1936 s'engager en Espagne aux côtés des Brigades internationales, n'a pas renoncé à concasser les idées reçues. Professeur à la prestigieuse London School of Economis, il publie en France son monumental « Dette.

Campagne anticorruption, annonce de réformes économiques... Le président Xi Jinping s'active et s'affirme. Jusqu'où ira-t-il ? Le politologue Willy Lam décrypte les dessous du nouveau maître de Pékin.

On ne voit pas le monde de la même manière quand on mesure moins de 1,50 mètre. Atteint de la maladie de Fairbank, qui bloque la croissance des os, Robert Reich a appris dès l'enfance à se protéger des brutes en se rapprochant d'amis costauds. Nommé ministre du Travail par Bill Clinton, en 1993, l'économiste a tenté « de mettre le pouvoir du gouvernement au service de ceux que l'on bouscule ».

De l'art de séduire politiquement quand on a économiquement tort.

Le plan de relance à la recherche du juste équilibre entre capital et travail, investissement et consommation

Croissance verte, l'occasion manquée