Les Marocains se sont convaincus que le Parti de la justice et du développement (PJD) remportera les élections de 2007 et qu'il sera appelé au gouvernement. Mais est-il prêt à exercer le pouvoir, et qu'en fera-t-il ?

Proportionnelle, scrutin majoritaire uninominal à un tour ou solution intermédiaire ? A un an des élections législatives, le débat enflamme la classe politique.

Tandis que Mohammed VI fait du social, cheikh Yassine teste la résistance des autorités à un an des législatives, et les provinces du Sud -presque - unanimes savourent leur nouveau statut d'autonomie.

Victoire logique de l'Istqlal, bon score -sans plus- du PJD et déroute de la gauche : les législatives du 7 septembre 2007 sont loin d'avoir donné lieu au raz-de-marée islamiste annoncé.

Une trentaine de listes s'affrontent pour conquérir les 325 sièges de la Chambre des représentants. Alors que l'USFP paraît affaiblie, les islamistes du PJD espèrent réaliser un score historique.

Les législatives du 7 septembre 2007 ont été libres, équitables et transparentes. Pourquoi donc les électeurs ont-ils si massivement boudé les urnes ?

Depuis l'adoption de la nouvelle constitution, la classe politique a les yeux rivés sur les élections législatives anticipées. Tour d'horizon des principales forces en présence.

Au terme d'âpres négociations, un consensus a été trouvé sur la loi devant régir la nouvelle organisation des pouvoirs après le scrutin du 25 novembre 2011. Mais des pommes de discorde demeurent.

plus que jamais, l'arrivée au pouvoir des islamistes paraît inévitable en 2007. Le roi, tout comme une partie de la classe politique et de la société civile, le sait et s'y prépare.

Les Marocains éliront leurs députés le 7 septembre 2007. Le succès annoncé des extrémistes religieux inquiète le pouvoir, qui se prépare à les contrer.

Les législatives ont débouché sur la victoire surprise de l'Istiqlal, parti conservateur, alors que les islamistes du PJD étaient donnés favoris. Mais c'est la faiblesse du taux de participation qui est l'élément marquant de ce scrutin.

Les Marocains se rendent aux urnes le 7 septembre 2007 pour élire leurs députés. Mais même la presse proche du palais, "Le Matin du Sahara" par exemple, doit admettre que l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous. Une victoire des islamistes modérés du Parti de la justice et du développement (PJD) n'entraînera pas de grands bouleversements.