Si la droite a perdu les élections municipales, c'est - en partie - à cause du vote des ouvriers, qui se sont détournés de la majorité présidentielle.

Les Français vont-ils sanctionner le président à l'occasion des élections municipales ? A l'Elysée, on dédramatise la situation et Nicolas Sarkozy réfléchit à des changements au sein de l'exécutif.

Que les enjeux soient locaux, comme le revendiquent les candidats, ou nationaux, selon les souhaits du président Sarkozy, les élections municipales apparaissent comme un test grandeur nature de l'humeur des Français.

Même si les résultats du premier tour des élections municipales ne sont pas aussi catastrophiques qu'annoncé pour l'UMP, ils contraignent Nicolas Sarkozy à préparer une nouvelle phase de son quinquennat. Avec ses réformes et ajustement d'équipe.

"Le Point" a interrogé 325 candidats aux municipales sur leurs revenus et leur patrimoine. Leurs réactions ont réservé bien des surprises !

Serrures changées, disques durs broyés, dossiers déchiquetés... Au lendemain du second tour, les nouveaux élus ont vécu de bien désagréables surprises.

Ce n'est pas parce qu'il est faible qu'il n'est pas courtisé : droite et gauche cherchent la clef du second tour des élections municipales chez François Bayrou.

Dominique Gros a fait basculer la ville à gauche. Et pourtant, il a gardé la plupart des responsables de l'ancienne équipe. Refus du manichéisme ou naïveté ?

On connaît la célèbre affaire de la 'fraude à la chaussette de Perpignan, moins les mille et une autres anicroches qui ont émaillé les élections municipales. Pourtant, les recours en invalidation pour irrégularités concernent 10% des communes.

Combien y aura-t-il de premiers magistrats et de conseiller municipaux "issus de l'immigration" après les élections municipales des 9 et 16 mars ? Plus qu'en 2001, sans doute, mais quand même pas beaucoup ?