Le maire de Paris compte sur son image de gestionnaire pour se faire réélire en mars prochain. Mais l'homme d'appareil cohabite avec le chef d'entreprise, et sous le label de la modernité affleurent parfois les vieilles ficelles.

Populaire et ″people″, la maire du VIIe a su séduire, en jouant la droite dure, cet arrondissement très chic. Mais pas de quoi conquérir l'électorat ″bobo″ si elle veut succéder à Delanoë.

Le maire de Paris quittera son poste dans douze mois. Lui, si méthodique, a tout préparé : sa succession, ses dernières réformes... Il espère peser dans la majorité après son départ. Mais, loin de l'Hôtel de ville, sera-t-il encore du casting ?

Les spécificités de l'élection municipale, les leviers de conquête des candidats, mais aussi le rôle de maire et ses propres projets. Christian Le Roux raconte et décrypte.

La course à la mairie de Paris est lancée. Favorite à droite, Nathalie Kosciusko-Morizet rejette l'étiquette de ″bourgeoise-bohème″ que certains veulent lui coller.

Récit d'un jeu de massacre à l'UMP-Paris.

Rachida Dati ne se présentera pas à la primaire UMP parisienne.

Loin derrière le duel Nathalie Kosciusko-Morizet - Rachida Dati, quatre challengers se lancent à droite dans la course aux primaires parisiennes. Des élus locaux qui n'ont qu'une chose à gagner : un peu de notoriété.

Comme prévu, Nathalie Kosciusko-Morizet a été désignée candidate à la Mairie de Paris par les sympathisants de droite. Mais ce type de scrutin semble étranger à la culture politique du parti.

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, le 14e arrondissement parisien ne devait être qu'un tremplin vers l'Hôtel de Ville. C'était sans compter sur l'obstination de Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère UMP qui refuse de céder la tête de liste.

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la Mairie de Paris, voudrait se débarrasser de ce nom encombrant. Le clan Tiberi, lui, fait front. En annonçant sa candidature dans le 5e arrondissement, le fils de Dominique entend succéder à son père, qui y règne en maître depuis trente ans. ″Une question d'honneur″, affirme Jean Tiberi, pour qui la famille passe avant le parti.

Elle n'a ni la notoriété ni le poids politique de l'ancienne ministre UMP, c'est pourtant elle que le PS a choisie pour l'affronter dans le 14e arrondissement. Son principal atout : un véritable ancrage local.