Depuis quinze ans, la transition énergétique s'est invitée dans toutes les assemblées, toutes les organisations, tous les discours. Sur l'île de Sein, dans le Finistère, des citoyens ont voulu faire taire les groupes électrogènes au fioul qui fournissent l'électricité, pour les remplacer par des renouvelables et gérer ainsi leur propre réseau. Mais très vite, ils se sont heurtés à la toute-puissance d'EDF.

L'électricien discute le prix d'achat du producteur de turbines pour réacteurs nucléaires, GE Steam Power. En cause, les difficultés du russe Rosatom.

Avant son procès qui début le 21 mai, l'ex-patron d'EDF, visé par une enquête pour "favoritisme", règle ses comptes. Rencontre.

Le projet "Hercule" vise à casser en deux EDF, lui ôtant ainsi toute force pour résister à la concurrence. Il ne serait que l'ultime étape d'un processus de démantèlement entamé depuis une vingtaine d'années, au cours desquelles se sont enchaînées les fautes de gestion et les faiblesses des gouvernements successifs. Sommaire. Ils vont tuer EDF. Fini le courant bon marché. Nucléaire : quand l'Etat joue contre son camps...

Emmanuel Macron milite pour une nationalisation du nucléaire d'EDF en contrepartie d'une libéralisation des activités commerciales. Mais ce projet, baptisé Hercule, provoque une fronde des syndicats et une méfiance de la direction d'EDF.

Pour défendre leur récif plat comme une limande contre la montée des eaux, les habitants de Sein réclament leur indépendance énergétique. Ils veulent une électricité propre, produite avec du vent, du soleil, des courants marins. Mais se heurtent au très puissant monopole d'EDF.

Alors que l'Etat va monter au capital à hauteur de 100%, Bercy a promis la nomination d'un nouveau PDG pour redresser l'entreprise.

A la veille de sa renationalisation, « l'entreprise préférée des Français » n'est plus que l'ombre d'elle-même.

La filière, enfin choyée par l'exécutif, reste abîmée par des décennies d'errements. Sommaire. Nucléaire, une faillite française. Cinq querelles qui plombent la filière. Agnès Pannier-Runacher : "EDF doit rester le bras armé de l'Etat".

L'entreprise réclame des marges de manoeuvre financières. Mais l'Etat continue de donner le la en matière de tarifs. Ambiance électrique.

Comment l’État et son bras armé l’APE se veulent les garants de la souveraineté industrielle du pays. Aujourd’hui, l’État ne respire plus que dans un seul sens, celui de participations à des augmentations de capital et à des fonds sectoriels, voire au retour à la nationalisation complète comme pour EDF. Quelques données chiffrées.