Politiciens véreux, flics pourris, truands cruels : "American Tabloid" présente tous les ingrédients du roman noir. Mais c'est un roman vrai : celui de l'Amérique de JFK. Rencontre avec un écrivain sans complexe.

Dark Blue est le type même de l'excellent polar de fin d'été. Mais il est aussi une parfaite introduction à l'univers d'un des plus grands écrivains américains contemporains, dont l'oeuvre témoigne d'une fascination permanente pour le cinéma, tout en traînant la réputation d'être radicalement inadaptable.

"Perfidia" est un roman plein de rage, de tempêtes et d'histoires d'amour à mort.

Une anthologie intégralement retraduite des principales oeuvres de Dashiell Hammett paraît alors que, dans le même temps, nous découvrons le dernier opus de la trilogie que James Ellroy a consacré aux années soixante.

Les plus profondes vérités se trouvent dans les ténèbres, là où le regard se déjoue, où les mots manquent parfois. Ce sont les territoires que le roman noir américain explore depuis près d'un siècle avec une rigueur extrême.

A 62 ans, l'auteur de polars, qui se prend pour Jésus et Beethoven, raconte comment il a collectionné les filles. Une ″Ode à la joie″ classée X.

A soixante-sept ans, James Ellroy, le romancier qui a révolutionné le polar vers la fin des années 1980, publie le premier volet d'un nouveau « Quatuor de Los Angeles », contrepoint de celui qui a établi sa réputation littéraire.

L'auteur du « Dahlia noir » nous reçoit en exclusivité chez lui, à Los Angeles, avant sa venue en France pour le festival Quais du polar.