La non prolifération nucléaire ? C'est bon pour les autres, raisonnent les pays occidentaux qui ont déjà des armes atomiques et continuent à développer leur arsenal. Cette attitude encourage les pays non détenteurs à s'en procurer. Il faut sortir de l'urgence de ce cercle vicieux.

L'Iran perfectionne l'enrichissement d'uranium sur fond de blocage au Conseil de sécurité.

Malgré un traité le leur interdisant, de plus en plus de pays cherchent à fabriquer la bombe en douce...

Enquête sur le modèle et le fonctionnement de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une organisation internationale autonome, sous l'égide de l'ONU. Fondée en 1957 et basée à Vienne, elle cherche à promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire et à limiter le développement de ses applications militaires. Elle a deux visages : zélatrice du nucléaire civil d'un côté, gendarme du nucléaire militaire de l'autre. Elle s'apprête à défendre les vertus de l'atome lors de sa conférence ministérielle qui se tiendra en décembre 2012, à Fukushima (Japon).

Après les événements iraniens, le danger de prolifération est plus élevé que jamais. Voici pourquoi la planète est en alerte rouge. Et comment on peut encore, peut-être, éviter la catastrophe.

L'accord sur le nucléaire entre l'Iran et le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne), conclu le 2 avril 2015 à Lausanne, a fixé un cadre pour un plan définitif concernant le programme nucléaire iranien. Celui-ci doit être négocié avant le 30 juin, mais on peut faire quelques hypothèses sur ses conséquences potentielles.

Barack Obama a réuni les principaux pays concernés par la question nucléaire lors d'un sommet à Washington les 12 et 13 avril 2010. Malgré l'absence de l'Iran et de la Corée du Nord, il a réussi à faire avancer son projet de sécurité nucléaire. D'autant qu'après la signature du nouveau traité de désarmement avec Moscou le président américain peut se concentrer sur la délicate question de la non-prolifération, qui sera examinée au cours d'une conférence à New York à compter du 3 mai 2010.