L'éclairage électrique, en nous désapprenant à voir dans la pénombre, à y être chez nous, dérobe toutes les pensées et sentiments des choses qui auraient trouvé à y prendre forme, à s'y discerner bientôt ; à s'y nuancer et ramifier au dedans de nous en d'autres impressions et imaginations et souvenirs par jeu de correspondances, en phosphorescences si ténues que la lumière artificielle nous les rends invisibles et peut-être inexistantes ; juste en actionnant l'interrupteur.

Panneaux solaires, éoliennes, voitures électriques... On nous fait miroiter une économie enfin délivrée du charbon et du pétrole. C'est compter sans les terres rares, ces métaux indispensables aux technologies dites "propres", dont l'extraction et le raffinage ravagent l'environnement.