Seuls vingt et un établissements français figurent dans le top 500 mondial publié par l'université Jiao Tong de Shanghai.

L'université de Vincennes, fleuron de années 70, multiplia les expériences politiques et sociales. Un livre-souvenir revient sur cette aventure unique, dont le riche héritage est menacé

Pour décrocher la timbale dans un marché morose, une seule solution: la spécialisation. Alors, master ou mastère ? Difficile de s'orienter, dans les diverses dénominations qui désignent des diplômes différents. Alors que le master, de niveau bac+5, né lors de la réforme LMD, est réservé à l'université, le mastère spécialisé, lui, est une marque déposée de la Conférence des grandes écoles. A ne pas confondre avec le « grade de master », délivré par des commissions ad hoc à certaines écoles de management ou d'ingénieurs, qui peuvent s'en prévaloir pour leur diplôme...

A l'heure où l'enseignement supérieur - universités et grandes écoles - vit une vaste révolution, cet innovateur iconoclaste mène la stratégie gagnante de Sciences-Po.

Qui avouera que son fils est apprenti ? Quel étudiant bac+3 aura la fierté de glisser dans la conversation qu'il est en apprentissage ? Ils sont pourtant de plus en plus nombreux, ces élèves des grandes écoles - business schools ou écoles d'ingénieurs - et ces universitaires à emprunter ces nouveaux parcours qui mixent harmonieusement théories et pratiques. Pédagogie vieille comme le monde, jusqu'à présent réservée à quelques métiers manuels auxquels on s'initiait dès la pré-adolescence. Surtout lorsque l'on était un mauvais élève à l'école. Ce qui a laissé des préjugés dans les esprits.

Les facs, censées être non sélectives, rusent pour ne pas devenir des filières poubelles.