Pour sauver la compagnie nationale mauritanienne, les actionnaires sont placés devant leurs responsabilités.

Le repreneur de Heuliez aimerait voler au secours de Christian Lacroix

Heuliez, Christian Lacroix, DMC... il veut tout sauver. Mais qui est donc Louis Petiet ?

La compagnie nationale, en difficulté, doit faire des économies et se réformer en profondeur. Arrivé en novembre 2011, le PDG, Alexandre de Juniac, a préparé pendant sept mois les salariés à accepter le plan de la dernière, chance. Il lui reste quinze jours pour réussir son pari.

Crise de croissance ou manque de surveillance ? Alors que plusieurs institutions rencontrent des difficultés et que le nombre de clients lésés grandit, la formule suscite de plus en plus de doutes.

Zoom, en septembre 2010, sur le sauvetage du constructeur automobile General Motors (GM, CA de 33,2 milliards de dollars au 1er trimestre 2010, en hausse de 44%), dont le gouvernement Obama a pris plus de 61% du capital en 2009 et qui devrait retrouver dans les prochains jours son statut initial d'entreprise privée grâce à une vaste introduction en bourse, alors que le groupe vient d'éviter de justesse la liquidation.

Manque d'enthousiasme des dirigeants d'entreprises français à se tourner vers le tribunal de commerce en cas de difficultés financières : dettes qui enflent, trésorerie exsangue, stocks élevés, commandes anémiques, etc. Manquant souvent de discernement pour intervenir en amont des difficultés qui se profilent, le dirigeant dispose pourtant d'une boîte à outil : le tribunal de commerce. Mais si 60 000 entreprises sont liquidées chaque année (de toute taille mais très majoritairement minuscules) seules 3% décident une procédure amiable et préventive.

General Motors refuse, finalement, de se séparer de sa filiale allemande. L'humiliation est cuisante pour la chancelière, tout juste réélue. Elle s'était personnellement impliquée dans le dossier, en dépit du bon sens économique.