A l'heure du spectacle mondialisé, la famille Dumas perpétue la tradition des enfants de la balle. Et promène son chapiteau en France depuis sept génération. Elle a reçu L'Express dans son campement d'hiver.

Les héritiers de l'entreprise bicentenaire sont seuls maîtres à bord pour décider de l'avenir du constructeur et d'une éventuelle alliance. Aujourd'hui, la pression est forte.

La crise remet le capitalisme familial au goût du jour

Lumière, en juin 2011, sur la problématique de la transmission d'entreprise en France dans le cadre familiale. Une pratique nettement moins développée en France que dans les pays voisins (à peine 10% des entreprises familiales françaises de plus de 10 personnes transmises à la génération suivante en France) alors que le cadre juridique et fiscal y apparaît attractif : en combinant différents dispositifs, la transmission de l'entreprise aux héritiers peut coûter moins de 5% de sa valeur.

Point sur la solution efficace que représente la franchise pour le développement, en famille, d'un concept commercial efficace, en France, en 2013. Si elle permet un environnement collaboratif rassurant, une telle formule nécessite une gestion humaine des plus rigoureuses : ne pas sacrifier les compétences au profit des sentiments, encourager la communication ouverte entre les membres, et laisser leur autonomie aux franchisés.

Les dessous de la querelle familiale pour le contrôle de ce fleuron français.

Portrait et retour d'expériences, en octobre 2015, d'Appollonia Poîlane à la tête, depuis 2003, des boulangeries Poîlane actives depuis 1932. Tragiquement propulsée à la tête de l'entreprise familiale à l'âge de 18 ans, la jeune femme évoque son parcours, l'affirmation de sa légitimité et l'empreinte familiale. En chef d'entreprise avisée, Appollonia Poîlane s'attèle à poursuivre la notoriété de ses boulangeries en passant par la poursuite des implantations à l'étranger, le levier de la franchise et dresse une feuille de route pour 2020. Explications.

La présidente du comité exécutif du Groupe Edmond de Rothschild a acquis une autorité parfois contestée dans la célèbre famille. A Genève, elle nous parle de l'histoire des Rothschild, de succession, et explique pourquoi la diplomatie n'est pas son truc.

Focus, en mars 2016, sur la percée et l'avènement des filles de la famille au sein des instances dirigeantes de 6 maisons d'édition française : Michel Laffon, Gallimard, Philippe Picquier, Glénat, L'Aube (raison sociale : Société du moulin), Actes Sud. L'objectif : conserver les valeurs et le patrimoine familial de la maison, préparer la succession du dirigeant à plus ou moins brève échéance. Une stratégie assumée, tant en matière de féminisation des postes décisionnels que du lignage. Des précisions à travers les témoignages des intéressées ou de leurs parents.

Les historiques acceptent mal la volonté des frères Sternlicht de développer la prestigieuse cristallerie. Sans eux.

L'image que nous nous faisons aujourd'hui du patronat est le résultat d'un long processus de sédimentation, où se superposent des réalités et des représentations d'âges différents : les maîtres de forges et les tycoons du luxe, les pionniers de l'automobile et les millionnaires de la ″nouvelle économie″, les banquiers spéculant sur les produits dérivés et les coloniaux arpentant leurs plantations, les patrons de PME enracinées dans leur territoire et les dirigeants des grands groupes qui ont la planète comme terrain de jeu.