Des commerces, des loisirs et des services plutôt que des usines, tel a été le credo de la plupart des responsables politiques français pendant des années. Sauf que les crises successives révèlent l'ampleur du désastre et obligent à regarder les choses en face. Sommaire. Bienvenue dans le camp de consommation. Franchise-ville. Son église, son Zara, son Celio... Quarante ans de saccage de l'industrie française. Hécatombe le long de la Vologne. Les capitaines d'industrie ont viré de bord.

L'enseigne italienne de maquillage a conquis la France grâce à ses petits prix et ses produits tendance. Au grand dam de ses concurrentes traditionnelles, comme Sephora ou Yves Rocher, qui contre-attaquent.

Mim, Pimkie, New Look, Jules, Brice... Les fermetures de magasins de vêtements se multiplient. Un phénomène structurel qui ouvre une nouvelle ère.

Quiconque a grandi dans les années 1990-2000 a forcément passé la porte un jour d'un Vidéo Futur pour y louer un bon Disney, un mauvais Bruce Willis ou peut-être même "Les Visiteurs". Mais qui connaît vraiment le destin fulgurant de cette boîte « made in France »? En coulisses : une épopée bricolée sur fond bleu, avec un homme parti de rien, des amitiés, un business très rentable, une ascension vertigineuse... et une chute brutale.

La croissance explosive de cette enseigne d’accessoires bon marché a séduit Wall Street, qui a valorisé la chaîne 7 milliards de dollars.

L’un a inventé le "coiffé-décoiffé", l’autre le dégradé à la tondeuse. Des années 1960 à 2000, Jacques Dessange et Jean-Louis David n’ont cessé de se partager la vedette... et les marchés. Car, au-delà d’une nouvelle façon de coiffer, ces seigneurs des ciseaux ont été les premiers à faire de leur métier un business ultra-profitable, transformant le salon de quartier en des enseignes duplicables dans le monde entier. Les deux hommes sont morts récemment, Dessange en janvier 2020, David quelques mois avant.

Splendeur et misère d'une institution qui n'a pas su se mettre au goût du jour.

Alors que les enseignes textiles ferment les unes après les autres, les magasins de la chaine irlandaise ne désemplissent pas, plébiscités notamment par les familles les plus modestes Par , à Marseille

Ce baron de l'immobilier disait vouloir sauver Camaïeu, GAP et Go Sport en grande difficulté. Il est aujourd'hui accusé d'être le principal responsable de leur dégringolade par les syndicats. Aurait-il eu les yeux plus gros que le ventre ?

Implantées sur les ronds-points et dans les zones d'activité, les chaines de boulangeries artisanales sont en plein essor. Retour sur un business au marketing redoutable porté par Bernard Blachère poids lourd du secteur.

Coincé entre le low cost et le premium, ce segment de marché doit se réinventer sous peine de voir ses enseignes continuer à disparaître.

En une quinzaine d'années, de nouvelles enseignes sont venues chambouler le secteur de la boulangerie. Marketing efficace, méthodes de la grande distribution... et beaucoup d'argent.