En restituant la figure du général Hammerstein, Enzensberger évoque l'autre Allemagne : celle qui, face à Hitler, osa dire non.

Comment une famille de la haute société militaire allemande entra en résistance contre le régime nazi. Tiré d'une histoire vraie, un objet littéraire singulier signé Hans Magnus Enzensberger.

Les Français l'ont découvert avec son récit ″Hammerstein″. Rencontre avec un grand monsieur de la scène littéraire allemande.

Essayiste inventif, Enzensberger fut tour à tour éditeur, collaborateur de radio, romancier, traducteur, poète. On connait sa magnifique recherche sur l'anarchie (La Vie et la mort de Buenaventura Durruti), ses divers ouvrages où, mêlant poésie et politique, il tente "l'alphabétisation politique de l'Allemagne". Cette fois, dans un essai aussi bref qu'alerte, il forge la notion, le concept, de "perdant radical".

Un récit et un recueil de poèmes pour entrer dans le monde alternatif d'Hans Magnus Enzensberger.

Observateur et analyste de ce qu'a de plus morne et de plus désespérant un temps qui ne fait pas époque, intellectuel reconnu au point que, vu de France, il semble que l'on connaisse bien davantage l'essayiste que le poète, Hans Magnus Enzensberger dans les 99 poèmes qu'il a assemblés entre la seconde moitié de la décennie quatre-vingt-dix et le tout début des années 2000, et qui sont enfin accessibles en français, ne se détourne pas dans une poésie qu'il situe au coeur de son activité créatrice d'une société et d'une histoire dont il sait déceler les folies et les injustices.

C'est chez le fabricant de pianos Bechstein qu'Adolf Hitler apprit comment on tient son couteau à table, c'est chez lui aussi que Kurt von Hammerstein fit en 1925 la connaissance du même Hitler. Il sut dès l'abord à qui il avait affaire.

Qu'est-ce que la science ? Que peut-elle ? Que vaut-elle ? Ces questions (inspirées du programme métaphysique kantien) furent posées lors d'un séminaire de l'IHEST (Institut des Hautes Etudes des Sciences et des Techniques, établissement public crée récemment sur le modèle de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, IHEDN), qui vise à promouvoir les activités scientifiques par le biais de journées, séminaires et missions d'études auprès d'auditeurs venant de milieux économiques et industriels.