Après l'annonce du rétablissement des relations diplomatiques avec les Etats-Unis, à La Havane les étudiants se prennent à rêver d'un départ à l'étranger et d'un Internet libre.

Le 17 décembre 2014, les présidents Obama et Raul Castro annonçaient le dégel des relations diplomatiques entre leurs deux pays. La voie est tracée pour la réouverture des ambassades, l'arrivée des touristes américains, une libéralisation accrue de l'économie cubaine et, à terme, la levée de l'embargo américain. Si ce parcours sonne comme la "nouvelle de l'année", il n'occulte pas une question de fond : qu'adviendra-t-il du modèle cubain ?

Comme l'a montré le sommet de Panama, certains pays latinos n'ont plus les moyens économiques et politiques de poursuivre la bataille idéologique contre leur grand voisin du nord.

La visite du secrétaire d'Etat John Kerry à La Havane est une étape symbolique du rapprochement entre les Etats-Unis et Cuba. Laisse-t-elle présager pour autant une ouverture du régime sur le chapitre de la démocratie ? Revue de presse.

Le dégel des relations entre Cuba et les Etats-Unis apporte aux deux pays de nouveaux espoirs dans le traitement du cancer du poumon.

Le rapprochement entre USA et Cuba ne fait pas oublier les divergences sur la démocratie et les droits de l'homme

Du point de vue des flux migratoires et financiers entre Cuba et les Etats-Unis, la normalisation des relations entre les deux pays précède de près de vingt ans le discours prononcé le 18 décembre 2014 par Barack Obama. Le rapprochement annoncé pourrait à brève échéance renforcer le castrisme de marché, un capitalisme d'Etat sans droits politiques.

La visite du président américain à Cuba n'a pas pour ambition d'infléchir le régime politique de l'île. Le salut des Cubains pour sortir du modèle autoritaire ne peut venir que d'eux-mêmes, estime un universitaire américain.