Dans l'affaire syrienne, le veto systématique a plutôt réussi au maître du Kremlin. Mais ce succès diplomatique risque d'être éphémère. Car la stratégie du blocage ne tient pas lieu de politique pérenne sur la scène internationale.

Vladimir Poutine et Barack Obama ont-ils encore quelque chose à se dire ? Non, selon le magazine russe ″Expert″, qui y voit un signe de l'affaiblissement de la puissance américaine. Et les hésitations d'Obama sur la Syrie ne risquent pas d'améliorer les choses, juge ″The Wall Street Journal″.

En proposant de placer l'arsenal chimique de Damas sous contrôle international, Moscou profite habilement des hésitations américaines pour offrir une solution à bon compte au régime syrien.

Les Américains s'apprêteraient à installer des armes lourdes en Pologne, dans les pays Baltes et dans les Balkans pour contrer une éventuelle invasion russe. Une excellente nouvelle pour Varsovie.

L'offensive de Vladimir Poutine pour sauver le dictateur syrien secoue le camp occidental et semble sur le point d'aboutir. Face au lot de réfugiés, l'Europe risque de céder à la pression russe. Sommaire. Moscou ne lâchera pas le leader syrien. Les limites du pouvoir russe. Obama prêt à céder devant Poutine.

Les différends se sont accumulés entre les deux superpuissances depuis l'échec du cessez-le-feu de septembre en Syrie

L'administration Obama vient d'inscriminer officiellement la Russie dans la cyberattaque qui avait ciblé, en juin, le Parti démocrate. Une accusation qui a encore envenimé les relations russo-américaines.

Un article du "Washington Post" sur le rôle des médias liés à Moscou a suscité la controverse