Personne ou presque n'y croyait. Voilà sept ans que le groupe européen lorgnait le gigantesque marché américain des ravitailleurs en vol de l'US Air Force. Il a fini par l'emporter. Boeing, archifavori de la compétition, mord la poussière.

Rude printemps pour le président d'EADS, entre la chute du dollar, l'échec de la vente de plusieurs sites, l'affaire des délits d'initiés et un vilain climat anti-allemand entretenu à Toulouse par des syndicats... Gallois, contesté ? Il se défend et contre-attaque.

En soufflant à Boeing le contrat du siècle auprès de l'US Air Force, l'industriel européen affirme ses ambitions américaines.

Les dirigeants du groupe ont réalisé d'énormes plus-values en cédant leurs stock-options en novembre 2005 et en mars 2006. Etaient-ils informés des difficultés d'Airbus ? Pouvaient-ils prévoir que le cours allait chuter ? Coulisses d'une affaire dans le collimateur des juges.

En juillet 2009, le comité des sanctions de l'AMF rend son rapport. Un dossier ultrapolitique

Dans l'affaire des délits d'initiés d'EADS, tous les coups sont permis. Enquête.

Avec son flegme quelque peu britannique et sa rigueur toute germanique, ce Gascon était sans doute prédestiné à diriger un jour une société européenne. Avec EADS, il a tiré le gros lot !

La commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers va entendre ex- et actuels dirigeants soupçonnés de délits d'initiés. Audience à hauts risques.

Les coulisses d'un méga-complot pour relancer l'industrie européenne.

Les avions sans pilote représentent le futur des armées... et des industriels de la défense. Entre les deux européens qui veulent se faire une place sur ce marché, la bataille fait rage.

Arnaud Lagardère prend la présidence du conseil d'administration du géant franco-allemand. Une lourde charge pour un dirigeant toujours décidé à sortir du capital et par ailleurs fragilisé.

Berlin a bloqué le projet de fusion qui aurait fait des deux entreprises européennes le leader mondial de l'aéronautique et de la défense. De son côté, Paris ne l'a jamais politiquement endossé. Le groupe franco-allemand doit maintenant repenser sa stratégie.