La Biennale d'architecture de Venise explore le thème de l'urbanisme et oublie quelque peu le bâtiment au profit de la ville.

Les Japonais remportent le Lion d'or de la Biennale d'architecture de Venise grâce à un projet de logements pour les zones inondées il y a un an par un tsunami.

Dirigée par le Chilien Alejandro Aravena, la Biennale d'architecture de Venise propose des projets inventifs

Ayant atteint l'âge respectable de soixante-dix ans, l'architecte hollandais Rem Koolhaas a décidé de revenir en ce printemps aux "fondamentaux", à l'occasion de la Biennale d'architecture de Venise qui a ouvert ses portes au début du mois de juin. S'attaquer à la fenêtre et à la porte, au toit, et du sol au plafond, ainsi qu'à la persistance d'architectures nationales, a été annoncé un peu partout : en somme, cette Biennale (qui se poursuit jusqu'au 23 novembre 2014) est consacrée à l'architecture plutôt qu'aux architectes.

La 15e édition de la Biennale d'architecture de Venise se préoccupe, plus encore que les années précédentes, de la qualité de vie des habitants de la planète. Parmi les 63 pavillons nationaux, se détachent surtout des projets humbles, participatifs ou s'inspirant des techniques de constructions ancestrales : réservoirs d'eau, écoles, édifices pour réfugiés.

Scandaleuse d'indigence et de désinvolture, la proposition d'Yves Lion pour la 13e biennale d'architecture de Venise contraste avec celle des Russes, aussi ludique que stimulante.

Urbanisme, arts et écologie sont les principaux moyens mis en oeuvre pour permettre aux habitants de la vallée de la Ruhr, naguère symbole de la puissance industrielle allemande, de réparer une terre éprouvée, et de se forger une nouvelle identité sans détruire pour autant les vestiges du siècle écoulé...

En présentant huit projets d'habitats adaptés au désert, le Pavillon du Maroc, nouveau venu à la Biennale d'architecture de Venise, expose bien plus que des maquettes : des oeuvres d'art aux possibilités infinies. Une immense réussite.