Avec un discours dilué et globalement redondant, le cru 2008 de la Biennale du Whitney manque de souffle

Avec 250 oeuvres d'une centaine d'artistes, le musée des Arts et du Design de New York se penche sur l'influence du continent dans la création contemporaine.

Sans socle politique ou idéologique, la Triennale du New Museum aborde le thème de la résistance sur un mode lisse et policé.

A travers une centaine de pièces exceptionnellement prêtées par la Corée du Sud, le Metropolitan Museum à New York dévoile les richesses éblouissantes de l'antique royaume de Silla.

Au Whitney Museum, Wade Guyton déploie son oeuvre née des technologies informatiques intégrant hasard et accident.

Le Whitney Museum rattrape le rendez-vous manqué de Robert Indiana à Paris, et célèbre l'artiste et ses puzzles langagiers enfermés dans leur esthétique.

Le Guggenheim Museum rend hommage à l'artiste disparu en juillet dernier, dont l'oeuvre minimaliste et répétitive est desservie par le format exhaustif de la rétrospective.

Claire et pertinente, l'exposition du MoMA recense la richesse et la diversité de l'architecture latina-américaine d'après-guerre.

A la fin des années 1950, les iconiques Flag and Target Paintings ont ouvert la voie au pop art. A l'opposé, la tonalité saturnienne et la beauté élégiaque des récentes expositions de Jasper Johns au Museum of Modern Art, New York (15 mars-1er septembre 2015), et au Courtauld Institute, Londres (12 septembre-14 décembre 2015), toutes deux intitulées "Regrets", résonnent comme un aveu de tristesse et de solitude. Comme un testament ?

Quarante ans après sa disparition, l'artiste belge Marcel Broodthaers est l'objet d'une belle rétrospective. Une initiative tardive, mais audacieuse, compte tenu de l'importance donnée au texte écrit, en français, dans l'oeuvre du poète et plasticien. L'exposition surmonte la réticence habituelle des Américains pour une langue étrangère, grâce à une médiation efficace.