De Fra Angelico à Francis Bacon, le cinéma de Pier Paolo Pasolini est traversé de références picturales. C'est que la peinture provoquait chez lui une recherche du miracle dans l'image, selon un mot particulièrement cher au cinéaste. En témoigne l'exposition "Pasolini en clair-obscur", au Nouveau Musée national de Monaco, Villa Sauber (29 mars-29 septembre 2024), sous le commissariat de Guillaume de Sardes.

Le musée Guggenheim de Bilbao consacre jusqu'au 9 juin 2024 une impressionnante exposition personnelle à June Crespo. Vasculaire est une sélection de vingt-et-une pièces réalisées entre 2016 et 2023 complétée par neuf sculptures produites pour l'occasion. Matériaux de construction industrielle, objets manufacturés, textiles, images imprimées déploient un langage sculptural constitué de gestes spéculatifs nous invitant à éprouver le monde et notre environnement, nos corps et nos identités autrement.

Le Petit Palais, à Paris, révèle l'extraordinaire creuset créatif que fut la capitale-monde au début du XXe siècle.

Connus dans le monde entier, les masques et objets anciens effacent encore trop souvent l’essor d’un art contemporain proprement africain. Inspirés à la fois par les traditions et par les cultures urbaines foisonnantes, les artistes – plasticiens, peintres, vidéastes, musiciens… – s’expriment sur tous les registres et supports, y compris numériques. Les manifestations culturelles se multiplient sur le continent, tandis que le marché explose.

À Toulouse, pour « faire parler la ferme », une cinquantaine d'artistes se font les témoins des bouleversements du monde agricole, entre récits intimes et histoire collective.

L'histoire de l'art n'a pas toujours bien su baliser son territoire : des courants furent occultés par les étiquettes dominantes - cubisme, surréalisme et autres -ismes. Sans former d'école, les artistes que Patrick Mauriès réunit dans son livre "Néo-Romantiques. Un moment oublié de l'art moderne, 1926-1972" et qu'il expose maintenant présentent un visage du XXe siècle différent de celui que les musées d'art moderne montrent d'ordinaire.

Comment évoquer la mort au musée Unterlinden de Colmar sans crâne ni danse macabre ? En ces temps de pandémie, Fabienne Verdier a préféré célébrer l'aura des disparus, dans une série tendant vers l'infini.

Médiation, expériences immersives, collaborations extérieures... : la manière de concevoir les expositions a considérablement changé ces dernières années.

Réunissant vingt-huit toiles sur les trente sept aujourd'hui reconnues, la grande exposition Vermeer d'Amsterdam dissipera-t-elle l'impression de mystère qui émane des oeuvres de celui qu'on nomma « le sphinx de Delft » ? Rien n'est moins sûr...

Depuis 1958, Hockney entretient des liens forts avec la Tate de Londres, qui conserve la plus importante collection au monde dédiée à l'artiste. Prêtés au musée Granet d'Aix-en-Provence, une centaine de peintures, dessins et gravures composent une véritable rétrospective.

À Montpellier, une exposition très dense et originale met en lumière trois expériences muséales mobilisant l’art contre la violence – du Chili à la Palestine en passant par l'ex-Yougoslavie.

A Tourcoing, une ambitieuse rétrospective retrace le parcours de l'artiste qui ne cesse d'interroger, depuis près de trente ans, "l'incertaine beauté du monde".