A l'heure où l'immigration se réinvite dans le débat public, retour sur la promesse, formulée il y a deux ans par le président, d'éloigner "100%" des personnes en situation irrégulière. La France en est très loin... Il faut dire que le sujet des "obligations de quitter le territoire" (OQTF) est un inextricable sac de noeuds, à la fois diplomatique, juridique et humanitaire.

A Dijon, les services de l’Etat usent de méthodes brutales et illégales pour inciter les familles déboutées de leurs demandes d’asile à quitter leur hébergement d’urgence.

Les reconduites aux frontières révèlent la non-maîtrise des flux migratoires. Le ministre de l'Intérieur a annoncé un grand débat à la rentrée. État des lieux et analyse d'une défaillance française.

Londres a annoncé le 14 avril 2022 son intention de transférer les personnes arrivées par la Manche vers le pays d’Afrique de l’Est. Une réponse inhumaine aux vrais problèmes du trafic et de la hausse des traversées, dénonce ce journal de gauche.

Si l'adoption du "Safety of Rwanda Bill" par la Grande-Bretagne a choqué, la capitale, elle, se réjouit. Londres devrait lui allouer 430 millions d'euros pour accueillir des migrants expulsés du Royaume-Uni. Comment un des pays les plus denses d'Afrique pourra-t-il prendre soin de réfugiés supplémentaires ?

A la fois pays de départ, de transit et depuis plus récemment d'arrivée, le Mexique est un pays emblématique des enjeux et impasses des politiques migratoires. Ses lois en font l'un des Etats les plus protecteurs pour les personnes migrantes, originaires d'Amérique centrale. Mais, sur le terrain, la réalité est tout autre.

Les Etats-Unis ont annoncé l’expulsion, en 2019, d’une grande partie des 200 000 migrants salvadoriens. Mais leur pays n’est pas prêt à les voir revenir, déplore cet écrivain.

Depuis le démantèlement de la "Jungle", la population d'exilés installée aux alentours de Calais a été divisée par dix. Mais pour les quelques neuf cents qui restent, dont de nombreux mineurs, le quotidien, dans des conditions de vie épouvantables, prend l'allure d'une guerre communautaire. Face à cette situation, les pouvoirs publics alternent entre passivité coupable et harcèlement policier.

Le gouvernement français a présenté, le 21 février 2018, son projet de loi asile et immigration, qui vise à réformer l’accueil des migrants. La législation se durcit dans l’Hexagone et fait débat à l’étranger.

Les Africains demandeurs d’asile dans l’Etat hébreu devront choisir, d’ici au 1er avril 2018, entre l’expulsion ou la détention.

Bien que très peu de migrants empruntent encore la route des Balkans, ils déclenchent des réactions haineuses dans une frange de la société croate, s’alarme cet écrivain.

Alors que depuis 2015, les Afghans sont les plus nombreux-après les Syriens à demander l'asile à l'Europe, la Suède, notamment, multiplie les expulsions vers Kaboul. Dans plusieurs villes du pays, une résistance citoyenne se développe dans l'intimité des maisons où des habitants cachent les réfugié-es.