Laissez passer l'"Ambulance" ! Michael Bay revient réveiller salles de cinéma avec un actionner pied au plancher, tourné façon guérilla dans les rues de Los Angeles. L'occasion de faire le point avec lui sur l'état du divertissement hollywoodien dont il est l'un des maîtres artisans, mais qu'il ne reconnaît plus tout à fait.

La plus grande star du cinéma d'action chinois était de passage à Paris pour dévoiler son pétaradant "Raging Fire", blockbuster qui a rapporté 250 millions de dollars en Chine et qui sort ce mois-ci en France en "direct-to-video". Le temps de Donnie Yen était forcément précieux : vingt-cinq minutes, pas une de plus, pour évoquer sa carrière, ses hits, ses déconvenues et sa promo du moment.

Les temps auraient pu être durs avec le cinéma vintage, bourru et hyper-masculin de Walter Hill. Pourtant, le cinéaste n'a jamais eu autant la cote qu'aujourd'hui. A quoi est dû ce soudain regain d'intérêt ? Et ne serait-ce pas le moment de se jeter sur "Sans retour", le sommet oublié d'un réalisateur un peu plus subtil qu'il n'en a l'air ?

C'est quoi, au juste, "Mission : Impossible" ? Un exercice de style autour des codes du cinéma d'espionnage ? Un portrait diffracté de l'agent Ethan Hunt ? Une célébration de la folie casse-cou de Tom Cruise ? Réponses du réalisateur Christopher McQuarrie, au moment où sort le septième volet, "Dead Reckoning, partie 1".

Après "Balle perdue 2", Alban Lenoir continue de tracer le sillon d'un cinéma d'action made in France. Dans "AKA", les cascades et les chorégraphies martiales sont impeccables, les seconds rôles ont des gueules pas possible, et le sens du rythme est idéal... On a demandé au porte-drapeau du cinéma de bagarre tricolore quelles étaient ses références.

"The Fall Guy", avec Ryan Gosling dans la peau d'un cascadeur au charme fou, vient confirmer ce mois-ci la passion du cinéma américain contemporain pour ses hommes et femmes de l'ombre qui risquent leur vie pour nous divertir. Et si les cascadeurs étaient les dernières vraies stars hollywoodiennes ?

Quand Yakima Canutt fut engagé pour diriger la course de chars de "Ben-Hur", dans la version de William Wyler, il était le réalisateur de seconde équipe spécialisé dans les chevaux le plus célèbre du cinéma américain. Le projet de "Ben-Hur" était colossal afin de répondre à la définition de ce qu'on appelle aujourd'hui un 'blockbuster'. Sorti en novembre 1959, ce péplum, qui a récolté pas moins de onze Oscars, a tenu ses promesses en remportant un succès international, et en rapportant plus de dix fois le budget qu'il avait coûté.

Avant de devenir un grand manitou des films d'action testostéronés, Joel Silver a coinventé un sport au lycée : l'ultimate frisbee. Eh oui !

Au moment de la sortie du préquel de la saga Hunger Games (2012-2015), La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, posons la question de la place du battle royale ou bataille royale au cinéma. S’agit-il d’un genre plein et entier ? Comment expliquer le succès régulier de sa formule, encore récemment avec la série Squid Game ?

L'acteur est de retour dans les costards cintrés de Largo Winch. Mais treize ans après sa dernière aventure, le routard friqué a pris de l'âge. Il est devenu père et se fait traiter de boomer par une influenceuse à peine majeure. Ça méritait bien une mise au point (retraite).

Dix ans après la fin du cauchemar judiciaire qui fit de lui un paria d'Hollywood, comment va John McTïernan ? Sa présence au jury du Festival international du film fantastique de Neuchâtel fut l'occasion de renouer le dialogue avec le robuste survivant de 72 ans, qui nous ouvrait en 2013 les portes de son ranch du Wyoming (voir "Cahiers" no 690).

De lui, on s’attendait à tout : dézinguer du martien dans une navette SpaceX, défourailler Poutine et son armée secrète ou briguer la Maison-Blanche, à l’instar d’Arnold Schwarzenegger. Après tout, n’a-t-il pas foré un astéroïde, encouragé la traque de Saddam Hussein et fricoté avec la famille Bush ? La haute voltige a coûté cher au super-héros que l’on croyait incassable. À l’heure de rendre son flingue, son shaker et ses harmonicas, que reste-t-il ? Un homme, fait de tous ces hommes et qui les vaut tous, pour paraphraser Sartre.