Le point sur la nécessité et la difficulté à réformer le secteur de la formation professionnelle, en France, en 2013. Une filière qui représente 1,5 % du PIB soit, en importance, le deuxième budget de l'Etat, avec ses 32 milliards d'euros, devant la Défense (30 mds EUR) et l'Enseignement supérieur (25 mds EUR). La réformer est une priorité, ses dysfonctionnements étant nombreux : salariés peu impliqués, difficile accès pour ceux qui en ont le plus besoin, manque de labellisation des formations, problèmes de subvention, etc.

Selon la formation professionnelle qu'ils envisagent, les salariés disposent de différents dispositifs de financement et peuvent même, parfois, les combiner

Décryptage du bing-bang à venir au sein du secteur de la formation continue induit par l'émergence du numérique qui révolutionne les pratiques et l'arrivée de nouveaux prestataires en France. Sur la forme, l'e-learning, les cours en ligne permettent d'accéder différemment au savoir. La transmission du savoir perd également son aspect académique au profit d'une diffusion personnalisée, adaptée. Sur le fond, les changements sont importants : les qualifications obtenues sont multiples ne suivant plus la hiérarchie universitaire traditionnelle et sont dispensées par de nouveaux acteurs privés.