Bien que des cotisations spécifiques aient été introduites en 2012, en France, générant 8,5 millions d'euros pour la formation professionnelle des auteurs, ces derniers sont encore très peu nombreux à en profiter. Ils peuvent pourtant bénéficier de formations grâce aux agences Afdas (Assurance Formation des Activités du Spectacle), pour apprendre une nouvelle langue, s'entraîner à valoriser leur carrière sur les réseaux sociaux ou encore suivre un médecin légiste dans son travail pour améliorer leurs polars. Mais le problème, c'est que beaucoup l'ignorent.

Le patronat et cinq syndicats - y compris la CGT - ont signé : chaque salarié va bénéficier d'un nouveau droit individuel à la formation (DIF), de vingt heures par an, capitalisable sur six ans.

Salariés du privé, vous pouvez faire valoir un "droit individuel à la formation". Mais vous êtes encore peu nombreux à tirer parti de cet avantage.

Dans le champ du savoir, il devient stupide de distinguer ce qui relève d'un besoin personnel ou professionnel. Pour Hubert Bouchet, secrétaire général des cadres et ingénieurs FO, l'individu, "surgénérateur" de richesses, doit être replacé au coeur du dispositif de formation continue.

La loi Fillon offre vingt heures par an de formation supplémentaires à tous les salariés. Un vrai casse-tête pour DRH.