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Français (langue) -- Aspect social -- France -- 19e siècle

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B3 Centre de ressources 81.1 PHILIPPE En réserve
Année de parution :
2002
C'est en linguiste et en historien que Gilles Philippe fait apparaître dans cet ouvrage une dimension fondamentale, et pourtant largement inaperçue, de notre passé littéraire : le souci prioritairement accordé aux questions de grammaire de la fin du XIXe siècle au lendemain de la Grande Guerre, et même au-delà, jusqu'à Jean-Paul Sartre. De Maupassant au jeune Barthes, en passant par Proust et Claudel, on s'est inquiété de la place des adjectifs, disputé pour des problèmes de conjugaison, en une sorte de polémique sans cesse relancée et à laquelle tous ont voulu prendre part : historiens de la langue et de la littérature, comme Brunot et Lanson ; critiques et linguistes, tels Thibaudet et Bally ; pontifes de l'Académie française et de l'institution scolaire, grands prêtres de La Nouvelle Revue française. De cette querelle récurrente Flaubert émerge ici comme le héros paradoxal. Faire de la littérature, était-ce écrire " bien ", en respectant les préceptes farouchement défendus par les puristes, ou alors tordre la syntaxe jusqu'à la rendre expressive ? Prendre des libertés avec la norme vous excluait-il du panthéon des vrais écrivains ou vous y menait-il tout droit ? La question peut sembler futile, et d'un autre temps. Elle fonde pourtant notre rapport moderne aux textes et reste capitale pour un abord de la littérature qui, derrière la langue, sa correction et ses audaces, renvoie à un ordre rhétorique et social. Et cet ordre va très loin : au cœur de l'identité même de la France, cette nation littéraire.
Editeur :
Collection :
[Bibliothèque des idées]
Importance matérielle :
258 p. : 23 cm
9782070764082
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B3 Centre de ressources 804.0-5 CHERVEL En réserve
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B3 Centre de ressources Littérature et Bandes dessinées 82.04(091) Dufour Disponible
Année de parution :
2004
Un imaginaire vient d'en chasser un autre : naguère langue de la clarté et de la sociabilité, qui s'était rêvée fixée, le français entrant dans le siècle des révolutions apparaît comme un idiome aux mots incertains. On a touché à la langue ! Les anciennes valeurs sont ébranlées, de nouvelles encore à établir : des langages se disputent la vérité. Le romancier va raconter l'histoire de ces langages en évolution, ceux qui dominent, ceux qui disparaissent, ceux qui émergent, ceux qui sont brimés. L'écriture romanesque se fait alors herméneutique de la parole. Stendhal, Balzac, Flaubert, Hugo, ou encore Zola : autant de philologues d'un nouveau genre. Ils découvrent la complexité de la communication, alliage de mots et de signes non-verbaux, de présupposés et de non-dit. Ils révèlent la façon dont les groupes d'hommes utilisent les mots pour configurer leur réalité. Ils examinent des types de parole (éloquence de la tribune, voix de l'opinion, art de la conversation, langage populaire, discours amoureux). Ainsi la fiction donne-t-elle à lire, savoir larvé, une anthropologie du langage. C'est cette science romanesque, à nulle autre pareille, qui constitue l'objet du présent ouvrage.
Editeur :
Collection :
Poétique
Importance matérielle :
319 p. : couv. ill. : 21 cm
9782020622578
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