En ce mois de juillet 1830, proprement caniculaire, les rues de Paris sont animées chaque soir, les faubourgs grouillent d'ouvriers et d'artisans qui retardent, le plus possible, l'heure de rentrer dans leurs taudis étouffants. Une bêtise de Charles X provoque la Révolution.

Le 14 avril 1830, le peintre Eugène Delacroix présente au Salon officiel une huile sur toile intitulée "La Liberté guidant le peuple" ou "28 juillet". Si vous avez déjà visité le musée du Louvre, vous avez certainement pu admirer cette peinture aux dimensions monumentales (2,60 x 3,25 m) ! Mais vous êtes-vous déjà demandé qui était ce jeune garçon intrépide brandissant un pistolet dans chaque main ?

Dans le prolongement de la Révolution de juillet 1830, la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 fait l’objet d’une révision constitutionnelle qui a pour principal objectif de manifester son caractère éminemment contractuel, celui d’un pacte conclu entre le peuple français et le nouveau Roi qu’il a lui-même choisi. Institutionnellement, cela se traduit principalement par la volonté d’un rééquilibrage des rôles respectifs des Chambres législatives et du Roi dans l’exercice de la prérogative souveraine par excellence : celle d’édicter la loi.

Les Trois Glorieuses parisiennes et la chute de Charles X en France ont souvent recouvert les autres événements de 1830. Pourtant, de Bruxelles à Varsovie, de Leipzig à Bologne, c’est une bonne partie du continent qui s’enflamme au nom de la liberté. Mais quelle liberté ? Libertés individuelles, droit de vote, souveraineté des nations, dignité du travail ? Et avec quels résultats ? 1830 a souvent été un feu de paille, même si un sérieux coup a été porté à l’Europe des rois, celle de 1815. Sommaire. Une révolution européenne. Ce que veulent les Belges. Combattants sans frontières.