Et c'est ainsi que l'écrivain américaine -incorrigiblement francophile-s'établit à Paris en 1907 pour y vivre jusqu'à sa mort en 1946. "Paris-France "fut publié en 1940, le jour où Paris tomba aux mains des Allemands. G. Stein y mêle ses souvenirs d'enfance à Paris, ses réflexions sur la France et les Français, la mode, la gastronomie, la guerre, ses caniches et ses amis peintres et musiciens

Edith Wharton, née à New York en 1862, morte près de Paris en 1937, résidait en France depuis plusieurs années déjà lorsqu'éclata la guerre en 1914. Elle mit aussitôt son influence et son talent au service de son pays d'adoption, collecta des fonds, créa des orphelinats et se rendit sur le front. A partir de 1917, avec l'engagement des Etats-Unis auprès des Alliés, elle s'employa à expliquer dans la presse américaine l'essentiel d'une France selon son cœur pour la faire aimer des soldats fraîchement débarqués. Comparé à l'Amérique, l'hexagone est "adulte", proclame-t-elle dans ce recueil d'articles paru en 1919. Adultes sont sa culture, son goût, sa conversation, son réalisme, son romantisme ; adultes y sont surtout les rapports entre hommes et femmes : telles sont quelques-unes des leçons de ce petit tableau des Français en tenue de francophilie combative.

Evocation de l'enfance et de l'adolescence des Françaises et des Français nés en 1940 jusqu'à leurs 18 ans à partir de souvenirs autant personnels que communs à une génération. Les textes mêlent histoire personnelle et mémoire collective, des chronologies resituent le récit dans un contexte plus large et des encadrés apportent un éclairage particulier à certains événements.

H. Rançon décrit l'enfance et l'adolescence de Francis Tréteau, né en 1939, jusqu'à ses 18 ans à partir de ses propres souvenirs et de ceux communs à sa génération. Les textes mêlent histoire personnelle et mémoire collective, des chronologies resituent le récit dans un contexte plus large et des encadrés apportent un éclairage particulier à certains événements.