En France, on accuse les pauvres d'être coupables de leur sort, on considère le travail comme une valeur et la culture comme un bien de consommation. L'auteur pense que le chef de l'Etat incarne le nihilisme d'une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l'homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien.

Pendant un an, J.-M. Rouart a suivi Nicolas Sarkozy au jour le jour, de sa campagne électorale jusqu'à l'accession à la présidence de la République. Il expose ses emballements, ses impressions et ses agacements devant le nouveau paysage politique de la France.

La sociale-démocratie et les règles du capitalisme sont remises en cause par la récession mondiale tandis que l'effondrement du communisme remet en question l'idée qu'une autre société soit possible. Selon l'auteur, il faut faire un compromis social-démocrate, redéfinir un projet suscitant l'espérance et redessiner les contours d'une utopie relative pour le XXIe siècle.

Les auteurs offrent une réflexion sur l'intérêt de construire une société mieux régulée et plus transparente. Ils s'interrogent sur la pratique de la démocratie participative, la disponibilité et le contrôle de l'information grâce à Internet, les comités d'experts, le secret bancaire, le secret des marchés, etc.

Les limites de la vision économique de N. Sarkozy sont analysées par l'un des acteurs majeurs de l'économie française. L'essayiste dénonce des réformes périphériques, qui desservent selon lui la compétitivité de l'appareil productif, et appelle à préserver le moteur de l'économie de marché qu'est l'incitation à l'enrichissement personnel, incompatible avec l'appauvrissement des classes moyennes.

Dans les coulisses d'une campagne présidentielle qui ne dit pas son nom.

Histoire de l'une des personnalités préférées des Français, de la fille d'immigrés élevée à la dure dans une cité à la carrière dans le milieu associatif (Ni putes ni soumises) jusqu'au gouvernement.

J.-L. Mélenchon, fondateur du Parti de Gauche, propose une nouvelle politique d'action et appelle à une "révolution citoyenne". Selon lui le peuple doit réapprendre à s'affirmer et à s'impliquer politiquement pour la récupération totale de sa souveraineté dans tous les secteurs de la vie en société.