Retraite à 60 ans, heures supplémentaires... Hollande efface les mesures emblématiques de son prédécesseur. Une opération parfois coûteuse, financièrement ou politiquement.

Tandis qu'il cherche la posture du « président pédagogue », parce que « les Français ont besoin de comprendre », François Hollande semble placer désormais son action sur les rails posés par son prédécesseur. Après l'antisarkozysme, le voici qui s'essaie à un sarkozysme avec de bonnes manières.

Chefs d'Etat, grands patrons, sportifs de renom, mais aussi des personnalités comme Bernard Tapie, Stéphane Courbit ou le procureur Philippe Courroye... L'ex-président recevait beaucoup quand il était à l'Elysée. Ses agendas et carnets de rendez-vous, saisis dans le cadre de l'affaire Bettencourt, ne portent que sur quelques mois mais offrent un aperçu de son quotidien de l'époque. Ces dizaines de pages racontent, à leur façon, les années Sarko. « L'Express » s'y est plongé.

En 2010, Nicolas Sarkozy prononce une allocution tonitruante sur la sécurité et l'immigration. A l'heure où l'UMP s'interroge sur sa droitisation, retour sur un épisode qui continue de la diviser dans son adhésion à un homme et à ses valeurs.

Après la Maison de l'histoire de France, c'est au tour de l'hôtel de Nevers, qui devait exposer la photographie patrimoniale, d'être abandonné.

Une exigence sociétale plus qu'une attente politique.

Analyse de la politique du président de la République française François Hollande en matière de défense suite à la parution du Livre blanc en la matière, en avril 2013. Celle-ci est la continuité de celle de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, qu'il s'agisse de la dissuasion nucléaire, de l'OTAN, du format des armées, des crédits, de la baisse des effectifs... Mais, François Hollande sera contraint à l'avenir d'adapter le modèle d'armée au rythme réel du PIB du pays.

Que retenir du sarkozysme ? Le vice-président de l'UMP se lance dans ce devoir d'inventaire qui fait si peur à la droite.

Pendant neuf ans, il a tout vu, tout entendu, tout noté. Jean-Louis Debré publie "Ce que je ne pouvais pas dire" (Robert Laffont), le journal de sa présidence du Conseil constitutionnel. Le récit, par un témoin clé, d'une République malmenée.