Quatre mois seulement après «Les Oiseaux morts de l'Amérique» (Actes Sud, 2018), roman emblématiquement situé dans les périphéries et les souterrains de Las Vegas, Christian Garcin revient sur cette aventure américaine. Mais, cette fois, c'est en vers, et pour interroger les poètes qui y vivent ou qui y ont vécu, dans un ouvrage évitant les clichés touristiques autant que les poncifs poétiques.

En faisant le pari de parcourir le monde au ras du sol et enfilant toujours vers le soleil couchant, Christian Garein et Tanguy Viel nous livrent un étonnant récit de voyage rédigé à quatre mains et qui par bien des aspects sort des sentiers battus...

Dans ses derniers récits, Christian Garcin semblait s'être éloigné de l'univers romanesque de ses premiers livres, aux personnages récurrents, résonnant d'échos narratifs ténus et fréquents. Mais il y revient aujourd'hui, et de plus belle, pour notre plus grand plaisir ...