Gary, Romain (1914-1980) -- Thèmes, motifs
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Année de parution :
2000
Que faut-il retenir du XXe siècle, quels enseignements doit-on en tirer ? Il s’est achevé par une forme d’action politique à première vue inédite : les «guerres éthiques», conduites en Irak et en Yougoslavie par les pays occidentaux qui n’emploient que des bombes «à caractère humanitaire» (Václav Havel). Nous croyons avoir bien compris le passé depuis que le mal a été clairement identifié: le totalitarisme, symbolisé pour nous par le camp d’extermination nazi et le goulag communiste. Mais la démocratie est-elle toujours un bien ? ou devons-nous penser, avec le grand Vassili Grossman, que «là ou se lève l’aube du bien, des enfants et des vieillards périssent, le sang coule» ? Se souvenir du mal passé ne suffit pas pour empêcher les errements présents. La mémoire n’est pas toujours, et intrinsèquement, une bonne chose, ni l’oubli une malédiction. Ce n’est pas en nous prenant pour l’incarnation du bien, en donnant des leçons de morale à nos concitoyens comme aux pays étrangers que nous échappons au mal. On doit résister à cette tentation tout en continuant à défendre la liberté de l’individu et l’amour des hommes. Dans une réflexion exigeante sur le siècle, depuis la naissance des totalitarismes jusqu’à la guerre du Kosovo, en passant par la bombe atomique d’Hiroshima, Tzvetan Todorov s’interroge sur le sens de cette histoire tragique. Il éclaire l’opposition entre régimes démocratiques et totalitaires, aussi entre communisme et nazisme, avant d’analyser les abus les plus courants de la mémoire. Il nous met aussi en garde contre les dérives menaçant la démocratie. Ce siècle des ténèbres est traversé par quelques sillons lumineux, hommes et femmes exemplaires qui, confrontés avec les totalitarismes, ont su précisément combattre le mal sans se prendre pour une incarnation du bien : Vassili Grossman, Margarete Buber-Neumann, Primo Levi, David Rousset, Romain Gary, G. Tillon
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Importance matérielle :
355 p. : ill., couv. ill. : 24 cm
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Année de parution :
2002
Ce livre explore les marges de la littérature du moi, les vies secrètes d'écrivains du XIXe et du XXe siècles, au gré de vingt-deux communications. Consacré principalement à des contemporains, il questionne l'écriture de soi suivant quatre grands axes : jusqu'où peut-on raconter sa propre vie ? de quel moi parle-t-on ? la vérité du dire cesse-t-elle où commence la fiction ? toute écriture ne tend-elle pas en profondeur à un discours sur soi ? Les auteurs étudiés sont, pour le XIXe siècle, Baudelaire et Nerval ; pour le XXe siècle, Aragon, Blaise Cendrars, Marguerite Duras, Romain Gary, Patrick Modiano, Raymond Queneau, Michel Tournier, Marguerite Yourcenar
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Editeur :
Importance matérielle :
376 p. : couv. ill. en coul. : 22 cm
2-7475-2389-6
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