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Gevers, Marie (1883-1975) -- Résidences et Lieux familiers -- Belgique -- Flandre (Belgique)

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Auteurs :
Année de parution :
1964
Marie Gevers naît à Edegem, près d'Anvers, le 30 décembre 1883. Elle ne quittera guère le domaine de Missembourg avec lequel sa vie semble se confondre : trois voyages en Afrique ponctuent seuls une existence sédentaire. Marie Gevers passe son enfance loin des écoles; sa mère lui enseigne la grammaire et l'orthographe en lui dictant Les aventures de Télémaque de Fénelon - la bourgeoisie flamande était francophone. D'immenses lectures complètent cette formation. Mais la fillette apprend l'essentiel à guetter les moindres signes du jardin et de l'étang qui entourent l'habitation. Tels sont les inspirateurs des premiers poèmes; Verhaeren encouragea leur publication. En 1908, Marie Gevers épouse Frans Willems. La jeune femme partage ses journées entre sa famille, l'observation de la nature et la poésie. Un premier recueil à la louange de la maison natale, Missembourg (1917), paraît grâce aux soins de Max Elskamp. Il est bientôt suivi d'autres volumes consacrés aux arbres et au vent, à l'amour maternel. La comtesse des digues (1931) oriente définitivement Marie Gevers vers la prose. Madame Orpha ou la sérénade de mai (1933), tiré en partie de souvenirs d'enfance, remporte le prix populiste en 1934. Depuis longtemps, la dame de Missembourg s'intéresse aux superstitions et coutumes de la Campine anversoise. A partir de récits de paysans, elle écrit La ligne de vie (1937). In : les fiches bio-bibliographiques du Service du livre Luxembourgeois.
Editeur :
Collection :
Collection Portraits
Importance matérielle :
82 p. : 18 cm
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Xhovémont Section adulte 82 GEVERS Disponible
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ODTL Vert 8(092) Disponible
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1964
Marie Gevers naît à Edegem, près d'Anvers, le 30 décembre 1883. Elle ne quittera guère le domaine de Missembourg avec lequel sa vie semble se confondre : trois voyages en Afrique ponctuent seuls une existence sédentaire. Marie Gevers passe son enfance loin des écoles; sa mère lui enseigne la grammaire et l'orthographe en lui dictant Les aventures de Télémaque de Fénelon - la bourgeoisie flamande était francophone. D'immenses lectures complètent cette formation. Mais la fillette apprend l'essentiel à guetter les moindres signes du jardin et de l'étang qui entourent l'habitation. Tels sont les inspirateurs des premiers poèmes; Verhaeren encouragea leur publication. En 1908, Marie Gevers épouse Frans Willems. La jeune femme partage ses journées entre sa famille, l'observation de la nature et la poésie. Un premier recueil à la louange de la maison natale, Missembourg (1917), paraît grâce aux soins de Max Elskamp. Il est bientôt suivi d'autres volumes consacrés aux arbres et au vent, à l'amour maternel. La comtesse des digues (1931) oriente définitivement Marie Gevers vers la prose. Madame Orpha ou la sérénade de mai (1933), tiré en partie de souvenirs d'enfance, remporte le prix populiste en 1934. Depuis longtemps, la dame de Missembourg s'intéresse aux superstitions et coutumes de la Campine anversoise. A partir de récits de paysans, elle écrit La ligne de vie (1937). In : les fiches bio-bibliographiques du Service du livre Luxembourgeois.
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