Trop modeste et trop tardif : le retrait partiel annoncé par Tony Blair semble avant tout dicté par des considérations politiques et ne parvient pas à masquer l'échec de la statégie britannique, estime un éditorialiste.

Le premier ministre Gordon Brown doit annoncer en octobre les modalités du retrait des troupes britanniques d'Irak. Mais pour les militaires, qui subissent des attaques quotidiennes, le plus tôt sera le mieux.

D'ici à la fin de juillet 2009, six ans après le début du conflit, les derniers des 4 000 soldats britanniques encore déployés en Irak seront rapatriés. C'est un pays profondément marqué par cette aventure militaire qu'ils vont retrouver.

Une enquête publique, très attendue, sur l'engagement britannique en Irak vient de débuter à Londres. Carne Ross, diplomate à l'ONU lors de l'invasion, dénonce un exercice futile, dont le scénario est déjà écrit.

En critiquant la stratégie suivie par Tony Blair en Irak, le chef d'état-major remet en cause les fondements mêmes de la présence britannique dans le pays.