Eric Holder vit près de Pauillac à dix kilomètres de l'Océan qu'il entend parfois l'hiver. Peu de meubles, mais une nature omniprésente laisse la maison vivre au gré des saisons et des vents.

Une phrase, interrogative, la dernière de "La Baïne", résume à sa façon le roman d'Eric Holder. Un étranger en ville, à Soulac, il ne passe jamais inaperçu, et il a peu de chances de trouver sa place dans ces lieux balayés, en hiver, par les vents atlantiques.

Dans son hameau de Seine-et-Marne Eric Holder a écrit avec "Bienvenue parmi nous" une belle histoire de résurrection.

Un bon Holder, ça fait du bien. Surtout quand la pudeur et la boxe s'y livrent un phénoménal combat, comme dans son magnifique quatrième roman, "L'Homme de chevet". Rencontre.

"L'Ange de Bénarès" est le troisième roman d'Eric Holder. C'est surtout son meilleur.

Eric Holder, dans son dernier recueil de nouvelles, "Les Sentiers délicats", ose nous parler de sentiments, de nature, d'histoires d'amour, d'enfance, de plaisirs découverts et partagés...

Il suffit d'une lettre écrite par une admiratrice, et qu'il y réponde, pour que la vie d'Eric Holder chavire.

Eric Holder met en scène les furieux rapports de force entre un cafetier tyrannique et une famille de camelots venue pour une saison dans une petite ville de l'Atlantique. Un roman à la fois frontal et subtil.

Tu vas me dire ce que tu as en tête ? Prononcée avec colère par Franck, l'employeur du narrateur, cette phrase fait écho au J'en ai assez dit posément par Myléna, son épouse, à ce même narrateur en ouverture du roman. Façon de dire qu'on part brutalement,sur une impulsion, dans Bella Ciao, comme dans biens des livres d'Eric Holder

Dans "Hongroise", chant pour un ami défunt, Eric Holder fait l'éloge de la fuite, de la légèreté et du voyage intérieur.

Ce fut en avril à sept heures, pour parodier un poète fameux, que commença "la saison des Bijoux", une famille tenant son pseudonyme de son activité.