Depuis 1997, chaque rentrée littéraire charrie son lot de romans crus, aux titres provocateurs, souvent écrits par de jeunes femmes, qui brouillent les frontières entre littérature "blanche" et littérature érotico-pornographique pour devenir une véritable tendance débordant la littérature de genre et les éditeurs spécialisés. Des débats de société mettent la pédophilie, le tourisme sexuel ou les droits des homosexuels au premier plan. Monologues d'un vagin brûle les planches parisiennes tandis que le film Baise-moi pose à nouveau la question de la censure au cinéma. Les deux grands succès de librairies de l'année 2001, La Vie sexuelle de Catherine M. et Plateforme, suscitent enquêtes et polémiques. Catherine Millet, Michel Houellebecq, mais aussi Virginie Despentes, Catherine Breillat, Rafaella Anderson sont devenus des sujets de société, cependant que la communauté homosexuelle, avec Guillaume Dustan, s'affiche sans pudeur. Il fallait un essai pour clarifier le débat et montrer comment un Nouvel Ordre sexuel se mettait progressivement en place. Christian Authier a décortiqué de nombreuses publications et a mené l'enquête. Un essai décapant.

Après avoir constaté les divergences entre les aspirations des lecteurs et la culture qu'ils consomment, l'auteure engage un parcours à travers les oeuvres de Wittgenstein, Schopenhauer, Kundera, Cioran, Améry, T. Bernhard et bien d'autres, pour tenter de comprendre comment se crée cette fascination du désespoir.

Après avoir constaté les divergences entre les aspirations des lecteurs et la culture qu'ils consomment, l'auteure engage un parcours à travers les oeuvres de Wittgenstein, Schopenhauer, Kundera, Cioran, Améry, T. Bernhard et bien d'autres, pour tenter de comprendre comment se crée cette fascination du désespoir.

Une exploration au coeur des romans de l'écrivain le plus controversé dans le paysage littéraire français actuel : Extension du domaine de la lutte, Les particules élémentaires, Plateforme... Pornographie ou érotisme pur ? Filiations scripturales ?

L'écriture de la méchanceté nous réveille, nous fait sortir de la torpeur d'une époque où la confusion règne et où la violence guerrière - par les mots, par les actes - est à l'ordre du jour. Mais il ne s'agit pas non plus de faire l'apologie de la méchanceté, de traiter sur un même plan Cioran, Houellebecq, Céline, Mavrikakis ou Lê, de refuser tous affrontements et prises de bec. Surtout, il faut distinguer une oeuvre, aussi abjecte et destructrice soit-elle, de l'écrivaine ou l'écrivain qui se cache derrière sa plume, ce que n'aura pas su faire Bernard Pivot qui lapide symboliquement Doubrovsky en 1990.

Etude sur l'échange qui se produit actuellement entre le monde anglo-américain et la France. Il est évident que des liens de parenté unissent des oeuvres aussi différentes que Les particules élémentaires, American Psycho, Trainspotting, 99 francs. Les motifs aussi se ressemblent : l'aliénation, la puissance, l'érotisation des rapports sociaux.

Cet essai étudie la vision de l'économie et de la crise de la société contemporaine à travers la littérature de M. Houellebecq. Electre 2014

Recueil de réflexions cyniques sur le nihilisme contemporain, à partir notamment de l'oeuvre de deux auteurs, J. Littel et M. Houellebecq. Il démontre alors que ces deux écrivains, au succès public retentissant, usent des thèmes de la faillite sexuelle, du matricide ou de l'inhumanité pour écrire des textes à succès.

4ème de couv. : "On a souvent constaté que mai 68 n'avait guère inspiré les romanciers français. Eh bien, en voilà un en la personne de Michel Houellebecq ! Le scanner utilisé par Bruno Viard est un outil qui croise les analyses littéraire, psychologique et sociologique pour répondre à la question : Houellebecq est-il la meilleure preuve de la décadence de la culture française actuelle ou tenons-nous, au contraire, avec lui, l'oeuvre-phare du XXIe siècle commençant ? Sa vision originale constitue en tout cas un pamphlet anti-libéral au plan sexuel et moral autant qu'au plan économique. Houellebecq fait éclater les cadres de l'autofiction à la française pour devenir le romancier de la mondialisation. Un romancier métaphysicien aussi qui s'interroge sur le rapport entre le sexe et la mort dans la post-modernité, et qui fait le constat d'une dramatique crise de la filiation. Cet essai tente de désambiguïser une oeuvre complexe, d'expliquer comment un érotomane cynique peut être aussi un moraliste austère"