Dans une spectaculaire mise en scène, Pierre Huyghe déploie à l'ARC son univers peuplé d'allégories obscures et presque maniéristes.

Pour sa première exposition personnelle au musée d'Art moderne de la Ville de Paris, l'artiste français revient de loin : de l'Antartique, où il est entré en communication avec un mystérieux pingouin albinos. Mais aussi de Central Park à New York, où il a organisé un étrange concert-catastrophe.

Dans l'avant-propos de son exposition au musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Pierre Hughes manifeste pour la première fois son "je", de façon paradoxalement désinvestie.

Ni du théâtre filmé, ni de la performance, ni du documentaire, ni de la fiction, ni du cinéma, ni une exposition, et tout cela à la fois : la dernière oeuvre de Pierre Huyghe est visible à la galerie Marian Goodman à Paris.

Très attendue, la rétrospective du plasticien Pierre Huyghe au Centre Pompidou est une revisitation complète de son oeuvre depuis le milieu des années 1980. Une expérience rare.

L'un expose à Beaubourg, l'autre au Palais de Tokyo.

Pour sa réouverture, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris a choisi deux Pierre : Bonnard, côté MAM, et Huyghe, tendance ARC (Animation-Recherche-Confrontation).

Heureux qui comme Pierre Huyghe a fait un beau voyage... Le plasticien jette l'encre au musée d'Art moderne de Paris et y évoque son expédition polaire : une expérience inédite.

Parce qu'il conçoit chacune de ses expositions comme une oeuvre, Pierre Huyghe a organisé sa rétrospective au castello di Rivoli en réinventant toutes les pièces, les siennes comme celles du château.

Le plasticien Philippe Parreno investit le Palais de Tokyo en invitant trois artistes avec lesquels il a collaboré, tandis que son partenaire des débuts, Pierre Huyghe, revient à Paris après dix ans d'absence pour une rétrospective au Centre Pompidou.