Le Mipim, le plus grand Salon international d'immobilier d'entreprise, qui se tiendra comme chaque année à Cannes du 11 au 14 mars 2008, sera l'occasion d'un curieux constat : la France manque de bureaux de haute qualité environnemental (HQE) pour satisfaire la demande d'utilisateurs et d'investisseurs.

Morosité et attentisme pour les professionnels du secteur, mais aussi opportunités pour les entreprises locataires

Rationalisation, le maître-mot en temps de crise d'un poste de coût au mieux ignoré, au pire déconsidéré

La période est à la consolidation, et donc au regroupement de bureaux sur de mêmes sites. Que ce soit simplement pour réduire les coûts de loyers, ou pour maximiser les synergies de postes. Une décision néanmoins qui ne va pas sans une sérieuse étude préalable des coûts d'installation, et la prise en compte des critères de développement durable, appelés à figurer à plus ou moins court terme dans la notation des entreprises. Sans oublier, bien évidemment, le principal facteur, celui des salariés, de leurs contraintes, de leur stress, mais aussi de leurs attentes.

Lumière, en mars 2011, sur le ″property manager″, prestataire qui gère l'immobilier des entreprises depuis la négociation des baux jusqu'à l'entretien des bâtiments et à la perception des loyers. L'immobilier est le deuxième poste de dépense pour les entreprises françaises. Le recours à un property manager peut apporter une réponse à la complexification des réglementations, faciliter la gestion et apporter un gain social et financier, tout en mettant à disposition des entreprises un interlocuteur unique pour l'ensemble de ces tâches.

Inquiétudes des entreprises françaises face à l'obligation d'inscrire à leur bilan tous leurs engagements locatifs signés, induite par la norme comptable IAS 17 en cours de révision, dans le cadre de la loi Grenelle II. Un coup dur, d'autant que dans le même temps, les entreprises doivent poursuivre leurs efforts pour réduire l'impact environnemental de leur parc immobilier. Deux ingrédients qui, sur fond de crise économique et financière, pourraient avoir un effet considérable sur la stratégie immobilière des entreprises.

Analyse du défi à relever par les logisticiens français pour réintégrer la logistique dans les villes tout en assurant la péréquation économique, alors que la demande pour des bâtiments logistiques au plus proche des coeurs des villes et des consommateurs est toujours plus vive. Les nouveaux bâtiments de logistique urbaine répondent aux transformations des modes de consommation en conjuguant multifonctionnalité et multimodalité. Enjeu : atteindre la rentabilité économique tout en satisfaisant les pouvoirs publics.

Tendance favorable aux locataires dans leurs relations avec leurs bailleurs, dans le secteur de l'immobilier d'entreprise, en France, en 2013. Les prix de vente en baisse et les nombreuses incertitudes incitent les propriétaires à conserver leurs locataires. C'est donc le moment pour les entreprises, en position de force, de négocier des aménagements dans leur bail. Dans ce contexte, le déménagement n'est à envisager qu'en dernier recours, ou alors pour permettre une nouvelle organisation du travail dans l'entreprise.

Bouleversement du secteur français de l'immobilier logistique depuis le début de la crise économique. En 2013, des projets sont ajournés, d'autres retardés, et la construction en blanc est devenue quasi inexistante. Alors qu'ils favorisaient auparavant la proximité et un maillage de petits entrepôts, les acheteurs s'orientent aujourd'hui davantage vers les très grandes surfaces. Une tendance notamment due à la revalorisation de la logistique dans l'organisation des entreprises et à la massification des flux et des transports qui requièrent des bâtiments de grande taille.

Qatariens, Chinois, Azéris... achètent en masse des immeubles parisiens.

Regain d'intérêt, en France, pour les friches industrielles à destination du secteur de la logistique. Délaissés lorsqu'ils deviennent inopérants, les sites industriels anciens affichent de nombreux atouts, notamment face à la pénurie de sites vierges disponibles à proximité des grandes agglomérations et face au boom du e-commerce. Pour autant, les friches ne font pas encore l'objet de programmes de rénovation majeurs et sont loin d'avoir été placées au coeur des stratégies de réaménagement des agglomérations.