Ces professionnels de la collecte de fonds armés des techniques du marketing peinent à s'imposer dans le secteur culturel

Superproductions, record de fréquentation : le monde de l'art a définitivement rejoint le cortège des industries culturelles. Enquête sur un phénomène, au moment où l'artiste Xavier Veilhan s'installe dans les jardins du château de Versailles

De Dubaï au Brésil, du Japon à la Turquie, l'industrie du divertissement livre un combat féroce pour la mainmise sur la culture dominante et populaire. Qui remportera la bataille du mainstream ? Enquête dans les coulisses de la culture mondialisée.

Qu'est-ce qui échappe de nos jours à l'échange marchand ? C'est autour de cette question que nous avons bâti ce dossier de notre numéro 800.

Le point, en juin 2011, sur la profonde transformation subie par le modèle économique des musées nationaux français depuis le début des années 2000. Dégager des revenus suffisants pour mener une politique culturelle ambitieuse est aujourd'hui un enjeu majeur. Les rapports à l'argent commencent à se décomplexer et ces établissements deviennent, à leur tour, des entreprises presque comme les autres. Des détails sur la multiplication de leurs sources de revenus, le management, le marketing, le développement à l'international et la mutualisation.

Ils ont un nom savant - logiciels de recommandation - et font, via Internet, la pluie et le beau temps sur vos choix culturels. Vous aimez Souchon ? Ecoutez donc Voulzy. Vous adorez "Timbuktu" ? Allez voir "A Most Violent Year". Faut-il avoir peur de ces algorithmes qui vous proposent films, disques ou livres ?

Créé en 2005, YouTube a contribué à redéfinir les usages et les valeurs de la musique dans le contexte général de sa numérisation. Réputé mettre en péril une industrie musicale basée sur des supports physiques et la maîtrise des canaux de diffusion, le site aurait rendu possible une « démocratisation » sans précédent des contenus : après l'industrie culturelle totalisante, place au « service » personnalisé.

Le droit d'auteur suscite en France des débats passionnés entre partisans de la réforme et promoteurs du statu quo. Un débat qui va bien au-delà de sa dimension juridique et qui touche à la circulation des connaissances à l'ère numérique.

Le forum Culturallia se tenait début du mois à Mons. L'occasion pour une centaine d'entreprises et d'opérateurs culturels de se découvrir autour d'un "speed dating". Qui a dit que l'économie et la culture ne faisaient pas bon ménage ?